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Accueil » A la Une » «J’avais envie que ça sorte. Que ça ne reste pas dans un tiroir.»

«J’avais envie que ça sorte. Que ça ne reste pas dans un tiroir.»

La rédaction 20 avril 2017 4 h 00 min Pas de commentaire

LE BRASSUS – L’imprimerie Baudat publie ces jours un livre de Daniel Aubert sur le hameau du Bas-du- Chenit: anecdotes, photographies et patrimoine au rendez-vous. Rencontre au domicile de l’auteur.

Il faut monter deux étages, les escaliers en bois grincent. Sur les murs, des photos signées ‘DA’, magnifiques. C’est Huguette qui vous ouvre la porte, vous accueille avec amabilité. Daniel arrive, vous serre la main affectueusement, nous sommes prêts. Direction le salon où nous prenons place, chacun sur un siège ou un canapé, la pièce est lumineuse.

Daniel Aubert, pourquoi un livre sur le Bas-du-Chenit?

C’est le coin le plus reculé de La Vallée. On connaît bien le lac et la dent de Vaulion, mais moins le Bas-du-Chenit. Les touristes se promènent souvent au Pont, pas tellement à l’autre extrémité. Pour moi, c’est le plus beau coin, mais dont on parle le moins. Vous y trouvez tout: l’agriculture, l’horlogerie, la nature avec les sagnes notamment, l’Orbe qui suit son cours naturel, inchangé. Et puis il s’agit aussi d’un hameau-frontière, quelque chose d’unique. Cette vallée qui commence avec le lac des Rousses et se termine au Pont aurait pu être totalement suisse ou totalement française. Mais elle est les deux, en raison des influences de L’Abbaye et de Saint-Claude, ce qui est aussi une richesse.

Y a-t-il un rapport entre ce livre et votre foi personnelle?

Au Bas-du-Chenit, là où il y avait une source d’eau, un groupe de maisons s’est formé. En étudiant son histoire, j’ai été le témoin de l’entraide et de la solidarité. Un paysan aveugle a pu par exemple continuer à administrer son domaine, grâce aux différentes aides qu’il a reçues du voisinage. Je crois que c’est un témoignage de la foi.

Vous en êtes à votre huitième ouvrage. Comment est venu ce désir d’explorer l’histoire?

Cela fait une trentaine d’années que je prends des notes, notamment sur les photos que je trouve. Je me demande: c’était quand, c’était où, c’était quoi? Au départ, j’ai travaillé sur les photos d’Auguste Reymond, promoteur de la photographie dans le canton de Vaud dans les années 1850-1910. Il y avait aussi mes grands-pères qui faisaient le gros du boulot pour des montres prestigieuses, mais qui restaient toujours dans l’ombre. Je me disais qu’ils méritaient une certaine reconnaissance.

Travailler sur le passé aujourd’hui ne va pas forcément nous aider dans 25 ans, non?

L’idée est de voir devant soi et de continuer à créer en sachant ce que d’autres ont fait avant nous. Sans être passéiste, mais en connaissant d’où l’on vient. J’aimerais que dans 25 ans, nous soyons toujours conscients de la faveur dont nous sommes les héritiers, grâce à l’industrie prospère créée par ceux qui nous ont précédés. Quand je vois certains projets horlogers qui visent à trop vouloir contribuer à l’image d’excellence et d’unicité, je me demande si cela reflète l’humilité de nos prédécesseurs, ou si cela nous est monté à la tête…

Antoine Baer

Daniel Aubert derrière le bureau où il rédige ses ouvrages. C’est son épouse Huguette qui dactylographie ensuite les manuscrits.

Troisième opus d’une collection comprenant un livre sur les soufflets et un autre sur l’histoire du Marchairuz, l’ouvrage tout neuf de Daniel Aubert fait la fierté de l’imprimerie Baudat. Si l’on peut regretter l’absence d’une carte permettant de mieux situer les lieux évoqués, l’ouvrage de 238 pages reste d’excellente facture: papier de belle épaisseur, reluire soignée, polices de caractères travaillées, photos couleur. Pour devenir l’heureux propriétaire d’un des 499 exemplaires de cette édition, vous pouvez vous rendre au Comptoir le samedi 29 avril de 17h à 19h, sur le stand de l’imprimerie Baudat, où l’auteur pourra vous dédicacer votre nouvelle acquisition, si vous le souhaitez. Renseignements pris auprès des différents intervenants, personne ne semble gagner d’argent dans le cadre de ce projet. C’est peut-être le prix à payer pour la conservation du patrimoine.

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