Comme chaque année au mois d’août se tenait un cycle de six conférences à l’Espace Horloger, à l’initiative d’Astroval. Un conférencier passionné, Dr Patrice Delon, s’est donné pour mission de vulgariser et simplifier au maximum le thème de cette année «la cosmologie», en combinant à la fois physique et philosophie.
Depuis que l’homme est sur terre, il n’a jamais cessé d’observer le ciel, de se poser la question de son origine, de son devenir et de la raison de sa présence. La cosmologie, science très ancienne, d’abord réservée aux guides des religions, a acquis plus récemment le statut de science. Nous accumulons depuis un certain temps un certain nombre d’observations passionnantes et des théories se sont patiemment élaborées depuis plus d’un siècle; ainsi qu’avons-nous découvert? Que savons-nous aujourd’hui de notre univers? A quelles questions nous heurtons-nous?
Patrice Delon est un passionné. Sa soif d’apprendre n’est jamais rassasiée: retraité, docteur en physique, il a repris ses études pour se mettre à jour en physique et est sur le point de décrocher un master en physique, il est en deuxième année de doctorat de philosophie, après avoir eu la mention «Très bien» à son master de philosophie des sciences «juste pour le fun» dit-il. Il pose les questions qui dérangent, qui peuvent poser des problèmes aux plus grands physiciens. «Quand on parle physique, on parle uniquement de théorie, dit-il, là je me place sur le plan philosophique.
Le thème de ce soir (5e conférence ndlr) est le big Bang, théorie qui était déjà présente dans les religions antiques. Les gens ont été conduits à formuler leurs convictions en se basant sur le passé, mais sans l’aspect culturel. Mon rôle est de ramener la science à une dimension humaine, j’épluche les concepts et je pose des questions insolubles.»
Une dizaine d’amateurs de cosmologie ont suivi avec assiduité ces conférences et ont posé moults questions allongeant les conférences au double du temps prévu. Un thème passionnant, qui amène en effet à se poser d’autres questions et on en redemande!
Carmen Mora
