Bravo Carmen Mora pour votre très bon article-reportage sur les 100 ans du FC Vallée de Joux qui représente parfaitement les super moments vécus par toutes et tous lors de ces inoubliables journées et vous n’avez surtout pas oublié de mentionner cette quantité non-négligeable de ces indispensables sans qui rien ne se fait, avant, pendant et surtout après lorsque la fête est terminée et qu’il faut tout remettre en ordre avec soin, que la fatigue des jours précédents s’additionne au boulot souvent ingrat des nettoyages et rangements et qui se désignent sous l’AOC de bénévole, nom propre «LES BÉNÉVOLES», ils sont la colonne vertébrale de tous ces événements. Mais mon expérience de bien des situations de bénévolat au cours des années me prouve aussi que tout n’est pas si simple que l’on ne le croit et mon texto ci-dessous exprime aussi certaines situations non négligeables du savoir-faire du non-bénévole aussi très actif dans une organisation. Rassurez-vous, il y a un peu d’humour coriace et mon histoire finit bien! Ouf!
Merci à la FAVJ de transmettre mon texte. Signé: les Nyonnais Dominique et Claude-André Depallens qui ont participé comme bénévoles à ces 100 ans, et pour un petit plus assez sportif le lundi au déblayage des tonnes de sable ou mon téléphone portable m’a clairement indiqué: lundi 7 mai 2018,… 22’700 pas et parcouru 15’500 mètres, il n’a pas compté le nombre de coups de pelles et les coups de brosse-balais non plus et si vous faites la multiplication des 9 bénévoles actifs toute cette journée…? …!
Mais quelle ambiance conviviale pour nous les Nyonnais qui n’ont absolument aucun rapport avec le FCVJ si ce n’est que du plaisir de participer et rencontrer du monde, ces Combiers comme on le dit. Merci à vous toutes et tous, vous êtes merveilleux et BRAVO POUR CE CENTENAIRE et clin d’œil nyonnais à l’écossais-président Bill! Tu as brillamment réussi le pari de tous avec tes nombreux bénévoles féminins et masculins! Le ou la s’écrivant de la même manière!
Mais au fait, LE BéNéVOLE, c’est qui? Le YAQUA c’est quoi?
Le dico dit: Le bénévolat est une activité non rétribuée et librement choisie qui s’exerce en général au sein d’une institution sans but lucratif, mais la réalité est en fait plus complexe,…
… Le bénévole (activas bénévolus?) est un mammifère bipède que l’on rencontre surtout dans les associations où il peut se réunir avec ses congénères. Le bénévole se rassemble à un signal mystérieux appelé «convocation», il existe plusieurs formes de convocations. On les rencontre ainsi en petits groupes dans divers endroits, souvent tard le soir, l’œil hagard, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme sur la meilleure façon d’animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler le budget et laisser un bénéfice à la société dont font partie aussi les «yaqua». Le téléphone portable est un appareil qui est très utilisé par le bénévole et qui prend beaucoup de son temps, cet instrument lui permet de régler les petits problèmes qui s’additionnent de jour en jour, parfois d’heure en heure. Le bénévole a un ennemi héréditaire, le «yaqua» (nom populaire, dont les origines n’ont pu être déterminées à ce jour, mais certainement de l’époque du début du travail non payé?).
Le «yaqua» est aussi un mammifère, mais il se caractérise par un cerveau très petit qui ne lui permet de connaître que 4 syllabes «il n’y a qu’à» ce qui explique son nom. Le «yaqua» ne fait pas partie de comités d’organisation, et encore moins des mains bénévoles. Le boulot ou bosser, c’est bon pour les bénévoles. Les nuits blanches de travail aussi. Le «yaqua» dans un premier temps, car il a le temps, observe et attend, il sait parfaitement attendre le moment où le bénévole fera une erreur, un oubli, pour rebondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire et provoquera chez lui un stress très grave: le découragement. Les premiers symptômes de cet implacable stress devenu chronique sont visibles très rapidement: absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin le regard décontracté, devant une canne à pêche, sur une terrasse de bistrot et surtout un attrait plus vif pour son fauteuil devant la télévision ou son PC. Le «yaqua», qui lui a tout vu et tout fait, continuera ses controverses, il a plaqué au sol le bénévole. Si le bénévole a la malencontreuse idée d’accepter une invitation et d’y côtoyer un «yaqua ou éventuellement un yavèqua qui lui en plus arrive en retard puisqu’il a regardé le match jusqu’à la fin» alors le bénévole sera une fois de plus le bouc émissaire. Les bénévoles décimés par le découragement risquent de disparaître, et il n’est pas impossible que, dans quelques années, on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos, où tout comme les animaux enfermés, ils n’arriveront plus à se reproduire, ou très mal. Les «yaqua doublés des yavèqua» avec leurs petits cerveaux et leur grandes langues, viendront essayer de leur prodiguer des mots d’encouragement maladroits pour leur remonter le moral. Ils se rappelleront avec nostalgie le passé, pas si lointain, où les bénévoles abondaient et où ils pouvaient les traquer sans contrainte. Il sera loin le temps où le public, les «yaqua et yavèqua» pouvaient assister aux spectacles et animations diverses organisés par les bénévoles.
Et vive les BéNéVOLES que les «yaqua et yavèqua» n’ont pas encore réussi à décourager, c’est grâce à eux seuls que la société des animations en tous genres divertit toute la panoplie des prolifèrent «yaqua, yavèqua et des moijoréfaicomça».
BRAVO à tous le bénévoles, vous êtes merveilleux.
Les Amis Des Arts Du 21 ou
LADAD21 et Créat’Art Déco
Association combière à but
non lucratif: président
bénévole C-A Depallens