La treizième vente annuelle du Vin des Rochat a eu lieu le 26 mai Rue de la Gare au Brassus, chez le producteur Gilles Rochat et son frère Loïc, généalogiste connu pour son vaste projet de recensement familial. Clients, cousins et amis sont venus, certains des cantons voisins, emporter leurs cartons et profiter de trinquer avec les maîtres des lieux.

«Le premier Vin de Rochat remonte à 2005 et s’est écoulé alors au sein de notre famille plus ou moins proche, avec une étiquette spécifique», explique Gilles Rochat (en tablier noir, à g. sur l’image). L’idée est ensuite venue d’informer l’ensemble des Rochat de Suisse, grâce au Bureau Vaudois d’Adresses (BVA). Formule gagnante, les Rochat sont le patronyme le plus fourni du pays et le BVA d’alors était renseigné par les communes. Le Vin des Rochat comprenait et comprend toujours un Chasselas en blanc et un Pinot Noir Vaudois en rouge. Il a rapidement été demandé un rosé et c’est ce dernier, en l’occurrence un Gamay de Lavaux, qui remporte le meilleur succès.
La petite cuvée nominale, représentant un peu plus de deux mille bouteilles, reste un «produit coup de cœur» et la formule n’a pas beaucoup évolué depuis lors. L’habitude veut que le Vin des Rochat soit vinifié en février après la sélection des lots, commandé à l’avance et vendu avec l’arrivée des beaux jours, devant le porche de la maison familiale, dite L’Ancien Télégraphe. Neuf acheteurs sur dix restant des Rochat ou «pièces rapportées» vivant avec un(e) représentant(e) de cette large famille. «Les Rochat ne comptent que très peu de vignerons», indique Loïc Rochat. Son frère Gilles serait donc une des exceptions qui confirment la règle. Le négociant en vin annonce maintenant son intention de développer ce produit en le proposant ailleurs dans l’année, lors d’autres manifestations. Santé!