Le traditionnel tournoi de foot à six joueurs a bénéficié, le week-end des 16-17 juin, de la meilleure météo du printemps, deux journées où, tour à tour, le soleil tapait fort et une brise froide soufflait sous les nuages

Sylvain Meylan, au nom du comité d’organisation, se dit «assez content» du cru 2018, survenu en pleine Coupe du monde. La Grande salle voisine des Charbonnières diffusait en effet les matches des équipes nationales en Russie pendant que les footballeurs amateurs en décousaient de l’autre côté de la route. «Cela faisait vraiment “fête du foot”; c’est là du reste l’ancien nom de cette manifestation», commente Sylvain Meylan.
Un comité de trentenaires
Le président du comité d’organisation est entouré d’une douzaine d’amis de son âge et de l’infatigable Gabi Ruffieux, la septentaine vaillante. Le nombre de bénévoles sollicités pour l’organisation du tournoi à six grimpe toutefois à une cinquantaine. Le poste le plus compliqué est, d’après Sylvain Meylan, celui du programme. Il faut en effet agender plus de deux cents matches en tenant compte des demandes particulières. La cantine représente un autre poste important de l’organisation. Pour assurer l’arbitrage, des membres du club de foot secondent les «officiels» tricot vert, tenue de l’Association Cantonale Vaudoise de Football. «Il nous restera une grosse journée de boulot lundi pour tout démonter, on sera tous un peu fatigués», explique encore Sylvain Meylan, d’autant que certains membres de son comité prenaient dimanche soir l’avion pour la Russie: direction Saint Petersbourg pour trois matches de la Coupe du Monde, puis la Mongolie et finalement Pékin.
La participation est dans la norme
Avec 56 équipes, la participation s’est située dans la norme actuelle. On comptait par comparaison une petite centaine d’équipes il y a encore vingt ans. C’est le désintérêt des équipes françaises qui aurait fait la différence. «Il faut plutôt parler de trop grande concentration d’événements au mois de juin chez nos voisins», explique Sylvain Meylan. Des équipes françaises, il en reste quelques-unes, notamment les sociétaires du FC Dijon féminin, militant en Division 1 française, victorieuses et présentes pour la troisième année consécutive. Outre les femmes, les équipes juniors et jeunesse contribuent également pour un tiers au contingent des concurrents.





