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Accueil » Sport » Interentreprises 2018: c’est terminé

Interentreprises 2018: c’est terminé

Joël Reymond 21 juin 2018 9 h 00 min Pas de commentaire

La dernière des compétitions interentreprises de La Vallée, prévue originellement au lac et à L’Abbaye le 13 juin, a été déplacée au Centre sportif à cause de la météo. L’épreuve du jour, six cents mètres de natation, est la moins populaire des trois, à témoin le nombre de concurrents réduit à une petite quarantaine. «Même en cas de beau temps, cela reste une discipline plus sélect que la course à pied ou le vélo», explique Laurent Ardiet, cheville ouvrière des interentreprises, en maillot ce jour-là pour tâter lui aussi des traversées en bassin.

Interentreprises 2018: c’est terminé

Alors que les plus lents s’élancent par groupe de six à huit dans les deux couloirs de nage, la compétition est déjà «pliée» aux dires des concurrents. Les coupables: Loïc Doubey et Albane Boatois, déjà en tête du classement général après la course à pied et le vélo. «L’homme et la femme de fer», plaisantent les autres dans la bonne humeur générale.

Un sujet people

En plus, les deux Français, bons Jurassiens, mais «du bas du département à l’origine», sont un couple. Nous tenons un sujet people! Comment les deux se sont-ils rencontrés? Autour du sport, non? C’est bien le cas. Son frère (à elle) faisait des compétitions de XTERRA, elle est venue une fois le supporter, Loïc était là. Flèche dans le cœur, pour rester dans la métaphore. «C’est moi qui l’ai mise aux trois sports», confie sans vantardise Loïc, employé de Dubois Dépraz. «Mais c’est moi qui travaillais ici la première et qui l’ai fait monter ici», réplique Albane qui travaille chez STS, joviale et yeux bleus lagons. 

Tous ces compétiteurs se connaissent, du moins font vite connaissance. «Je suis plutôt sports de raquettes mais je veux voir ce que je vaux sur six cents mètres de natation, je vise 14’», témoigne Sébastien Deval, lequel est venu pour la convivialité, pour la participation et «pour représenter l’entreprise». L’employé d’Audemars Piguet en termine, il a manqué son objectif de deux minutes. «J’ai donné tout ce que j’avais», souffle-t-il.

Le niveau est monté

Une heure plus tard, Loïc Doubey, parti avec les meilleurs, a bouclé les 600 mètres de course en 8’44, mettant trente secondes à son dauphin, Rémi Ardiet, surveillant à la piscine. Il remporte ainsi le trophée de la natation et le général lors d’une cérémonie de remise des prix organisée sur place avec ceux qui restent. Seuls les vainqueurs de chaque catégorie (hommes, femmes, seniors) reçoivent une coupe. Céline Ferrara, ancienne sociétaire du Club des Nageurs de Nyon, se classe première dame et cinquième du jour toutes catégories. Fleuriste à Nyon, elle a rejoint son compagnon qui travaille à La Vallée et participe donc à cette seule discipline interentreprises. 

Martin Schmidt, vétéran de ces compétitions et premier Suisse au classement du jour, croit observer que le niveau est monté ces dernières années, avec l’arrivée de quasi semi professionnels à l’instar des tourtereaux vainqueurs. «La motivation des équipes d’entreprises devraient passer par ce genre d’événements, où l’on se lance des challenges entre ateliers», détaille-t-il.

Le retour de ces interentreprises année après année le confirme, même si deux cents participants pour les épreuves plus populaires ne représentent qu’une petite partie des places de travail de la région. Sous les applaudissements, des lots fournis par les entreprises sont donnés à des compétiteurs tirés au sort. Compétition mais sans exagérer non plus. Et convivialité avant tout. Rendez-vous en 2019.

 

Les deux vainqueurs du classement général, Loïc Doubey et Albane Buatois, également un couple à la ville.

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Enfant de la Vallée, Joël Reymond a toujours eu la manie de la plume (du clavier, de nos jours). Dans les années 90, il était déjà feuilletoniste amateur dans les colonnes de la FAVJ. Vingt ans plus tard, il reprend pour ainsi dire du service, après avoir été longtemps membre de la rédaction d'Alliance Presse, plus important groupe de presse écrite protestante en français. Depuis 2012, il travaille dans l’édition, parallèlement à son activité comme correspondant de la FAVJ. Très attaché à sa région, il se réjouit d’en faire partager les saveurs et les secrets localement et au-delà.
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