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Accueil » A la Une » Auditeurs émus aux larmes par une «belle jeunesse»

Auditeurs émus aux larmes par une «belle jeunesse»

Joël Reymond 28 juin 2018 9 h 00 min Pas de commentaire

Ce n’est pas à tous les concerts donnés à la Vallée de Joux qu’on observe plus d’un auditeur sortir les yeux rougis par les larmes. C’est dire la force de la prestation livrée le dimanche 24 juin en fin d’après-midi, au temple du Brassus, par les Ministrings.

Auditeurs émus aux larmes par une «belle jeunesse»

Le public combier, 180 mélomanes, dont un certain nombre de familles de musiciens, ne s’est pas laissé simplement attendrir par les vingt-quatre petits virtuoses du Conservatoire de Lausanne, car c’est un public de connaisseurs; il s’est aussi laissé subjuguer par la musicalité et la qualité technique. Témoignage de leur appréciation, le public a bissé les violonistes cinq ou six fois pour une prestation qui n’en finissait plus. Et ce sont bien eux, les jeunes prodiges, qui décidaient quoi rejouer!

Des adultes ne feraient pas ce qu’ils font

En effet, les 24 musiciens de 6 à 13 ans sont autonomes sur scène. «La dernière chose qu’il faut, c’est un adulte sur scène», analyse Tina Strinning, professeur d’alto et de didactique au Conservatoire de Lausanne et initiatrice de l’ensemble Ministrings. «La manière dont ils se gèrent est frappante et d’une pièce à l’autre, ce n’est pas toujours clair lequel d’entre eux prend la direction des opérations. Je ne suis pas sûre qu’un tel orchestre composé d’adultes pourrait jouer seuls, je suis même à peu près sûre qu’il faudrait un chef d’orchestre!». Non seulement ça, mais les jeunes virtuoses interprètent leurs 21 pièces (sans compter les rappels) du soir sans partition.

Bande de copains

Dans le programme du concert, on lit que «les jeunes virtuoses apprennent les valeurs artistiques et sociales ainsi qu’un développement de la personnalité». Voilà précisément ce qui nous a frappé; combien l’on a affaire, en quelque sorte, à une bande de camarades qui jouent ensemble comme dans un préau. Adossé au mur du temple et que je remets en place ton chapeau qui est tombé, et que je discute avec toi contre le mur pendant que je ne joue pas et que je te pile sur les pieds deux secondes avant de recommencer à jouer… Un exemple assez épatant de cette virtuosité qui permet de sortir et de revenir dans l’exécution musicale avec brio et justesse, l’air de ne pas y toucher. Nous interrogeons la directrice. Quel est son secret avec ces jeunes? «De leur faire confiance, avant tout, les responsabiliser. Je leur dis: “C’est votre scène, votre concert”. Du reste, ils aiment ça, ils aiment se produire devant un public.» Cet esprit est là depuis le début des Ministrings en 2002 et il s’est transmis: quand les «grands partent» les petits ont déjà intégré cette manière de jouer et la transmettront à leur tour. 

Le travail, le travail et encore le travail

Mais attention, la démarche est exigeante, prévient Tina Strinning. Comment devient-on jeune virtuose? «Avec du travail!». Les Ministrings suivent un système musique-école (des plages horaires dégagées pour qu’ils répètent). Bon nombre d’entre eux sont ses propres élèves, parfois aussi des élèves de ses collègues qui lui signalent un violoniste particulièrement doué. A relever encore, que ce concept de Ministrings est unique au monde. Tina Strinning n’avait aucun modèle quand elle a proposé son premier concert/spectacle il y a quinze ans. «Par contre, je vois maintenant apparaître des petites copies ou tentatives similaires ici et là», conclut la professeur du conservatoire.

Sacré voyage

Sous le nom de «musique du voyage», les Ministrings proposaient un mélange de musiques traditionnelles et modernes, passant par l’Irlande, les Balkans, l’Europe de l’Est et les airs yiddish, etc. Costume unisexe fait de pantalon noir, chemise blanche, chapeau melon noir et… pieds nus. Les mouvements des musiciens sont incessants, car ils jouent en chorégraphies et enchaînent les pièces sans transition, gagnant les bords de scène en croisant d’autres exécutants qui y entrent. La détente et même l’espièglerie font partie semble-t-il de cette fameuse virtuosité. Un petit balayeur entre en scène, un moustache grossière sur les lèvres, grattant le sol, deux violons suivent son rythme. Le percussionniste fait les pas sur scène en lançant et rattrapant un sachet de billes, faisant ainsi le rythme. Puis il lance le sachet au soliste qui vient de terminer son chant, le rythme est ininterrompu. Chapeau!

La Pinsonnette, de Daniel Gourdon, interprétée par les musiciens avec les pas de danse correspondants.
Nicolas Aubert des Rencontres Culturelles de La Vallée, le petit prodige Toscan Monachon (violon, piano, voix et claquettes) et Tina Strinning, fondatrice des Ministrings en 2002.

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Enfant de la Vallée, Joël Reymond a toujours eu la manie de la plume (du clavier, de nos jours). Dans les années 90, il était déjà feuilletoniste amateur dans les colonnes de la FAVJ. Vingt ans plus tard, il reprend pour ainsi dire du service, après avoir été longtemps membre de la rédaction d'Alliance Presse, plus important groupe de presse écrite protestante en français. Depuis 2012, il travaille dans l’édition, parallèlement à son activité comme correspondant de la FAVJ. Très attaché à sa région, il se réjouit d’en faire partager les saveurs et les secrets localement et au-delà.
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