On a pu lire un peu partout, que l’initiative pour l’autodétermination remettrait en question les droits de l’homme. Ceci est une absurdité, car les droits fondamentaux sont garantis et ancrés dans notre Constitution. Et très sincèrement, je ne connais personne qui souhaite un seul instant les remettre en question.
Il ne s’agit pas de savoir si on est de droite ou de gauche, mais il s’agit de répondre à la question de principe suivante: voulons-nous continuer de vivre dans une démocratie directe et voulons-nous sauvegarder notre souveraineté législative?
Tout ce que demande le texte, c’est que notre Constitution fédérale redevienne la source suprême du droit suisse et donc, que les lois votées par le peuple ne soient plus transgressées sous prétexte de traités internationaux.
Le modèle à succès qui est le nôtre, nous le devons avant tout à notre système démocratique qui nous a apporté la prospérité et la sécurité. La démocratie directe constitue la principale force d’un petit pays comme la Suisse au milieu d’une Union européenne qui fait la moue et dont les citoyens envient notre situation.
La force de la Suisse réside dans sa différence! Elle doit être capable d’innover, d’aller vite et de proposer des alternatives dans le grand échiquier mondial. Or, si nous perdons le pouvoir de décider, alors nous perdons le pouvoir d’être différent, innovant, audacieux et meilleur. Donnons-nous les moyens de prospérer et gagner en votant oui à l’autodétermination le 25 novembre.
Yvan Pahud, Député
L’Auberson