La semaine prochaine, les Vaudois devront choisir s ’il convient de poursuivre la politique menée ces dernières années par un gouvernement à majorité à gauche, ou si un rééquilibrage est nécessaire. Le bilan qu’il convient de tirer de ces huit dernières années n’est pas aussi positif que le prétendent les partisans de la continuité.
Les dépenses sociales ont augmenté de 40% dans notre canton ces quinze dernières années. Rien qu’en 2017, notre canton a augmenté ses dépenses dans ce domaine de plus de 100 millions, ce qui a fait passer les dépenses pour le social au dessus des dépenses pour la formation et l’enseignement. Nos impôts servent donc davantage aujourd’hui à subventionner les besoins de la population qu’à lui permettre d’accéder à des formations de qualité et de trouver du travail afin, le plus possible, que chaque membre de notre communauté puisse être responsable de lui-même. Quelle durabilité sociale et économique peut-on envisager lorsque ces priorités se sont inversées?
Le problème est d’autant plus important que nous n’avons pas les moyens de cette politique dispendieuse. Chaque année depuis 2014, sans exception, notre dette augmente et atteint désormais 825 millions. Ceci alors que nous sommes le deuxième canton de Suisse le plus cher fiscalement. Cette politique n’est pas durable; tôt ou tard, nous serons pris au piège de cette manière d’agir qui regarde davantage le présent qu’elle ne construit l’avenir. Seule une gestion maîtrisée des coûts et des dépenses peut garantir des soutiens sociaux de qualité sur le long terme. Il ne s’agit pas de se servir aujourd’hui et ne plus rien laisser aux suivants que nos dettes. Quoi qu’en disent les partisans de la continuité, qui prétendent aussi vouloir diminuer les dépenses du social et ne l’envisager comme mesure provisoire d’accompagnement, les huit dernières années de majorité de gauche avec augmentation systématique de notre dette et croissance effrénée des dépenses pour le social démentent à elles seules ces beaux discours velléitaires. Cette politique n’est simplement pas responsable.
Tant qu’ils étaient majoritaires au gouvernement, le PLR et l’UDC ont mené ensemble une politique efficace. Les contribuables ont ramé avec ce gouvernement pour réduire notre dette de 8,5 milliards en neuf ans, c’est énorme. Ils méritent désormais le retour à un gouvernement qui mesure leur effort et respecte davantage leur pouvoir d’achat. Il s’agit de retrouver cette majorité non pas dans l’intérêt de l’UDC ou du PLR, mais simplement dans l’intérêt de notre canton et de ses habitants, de ceux d’aujourd’hui comme de ceux de demain.
Pour une prospérité durable, pour un pouvoir d’achat décent, pour un plus grand respect des contribuables, pour une plus grande autonomie des communes, sans oublier une mobilité améliorée et des coûts de la santé maîtrisés, il s’agit de voter, et de faire voter Pascal Dessauges le 17 mars prochain!
Pour l’UDC Vallée de Joux
Le comité