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Accueil » A la Une » La bière artisanale a coulé à flots au Pont

La bière artisanale a coulé à flots au Pont

Joël Reymond 23 mai 2019 9 h 00 min Pas de commentaire

Un premier festival de productions régionales a eu lieu sur la rade le 18 mai, une jolie innovation de la Société de Développement. Les organisateurs prévoient déjà de renouveler.

Les organisateurs, Cyrille Bornarel, Lucie Rochat et Hugues Vuilleumier, tous trois membres de la SdP.

Ces dernières années, le marché de la bière en Suisse a vu un boom de micro-brasseurs artisanaux reprendre du terrain sur les marques industrielles. Les premiers ont remis au goût du jour les véritables saveurs de malt et de houblon. La Vallée comptait depuis quelques années sa propre marque (curieusement absente sur les quais du Pont, mais elle vient juste d’être rachetée); elle compte désormais, avec «Le Pont sous Pressions», son propre festival dédié à la bière artisanale, grâce à la dynamique Société de développement du Pont.

Résultat: trois cents litres

Ce festival, les organisateurs l’ont voulu strictement local, artisanal et convivial, dans la veine du «slow food» ou produits locaux de qualité qui sous-tend aussi la multiplication des petits brasseurs. Les cinq marques servies sous tente chauffée venaient toutes du Pied du Jura, de Vallorbe à Vufflens en passant par Romainmôtier. Au final, ils auront écoulé trois cents litres de cervoise pour le même nombre de repas, un joli résultat malgré le temps maussade; trois cents litres dans des verres consignés de un, deux et trois décis à demi, afin de permettre au public de déguster un maximum de produits différents, assis aux tables ou autour de mange-debout.

Chaque brasseur couvre la gamme

Blanche, blonde, ambrée et brune: chacun des exposants proposait sa propre version de ces classiques (comme un vigneron proposera lui aussi un peu de tout), plus quelques spécialités: ici une bière au whisky bourbon tirant à 10°, là une autre au gingembre et là encore une «noire» aux notes de chocolat et de café. Les dames préfèrent les bières de soif blanches ou blondes, d’autres se risquent à ces produits plus corsés, accompagnés par les reprises musicales des Vieux vélos volés. Les goûts les plus complexes sont à mettre au crédit de la Brasse-Mortier. De fait, parmi les brasseurs présents au Pont, certains vivent de leur activité alors que d’autres brassent à temps partiel, à côté d’une activité de serveur ou d’agriculteur.

D’après les connaisseurs

Des brasseurs de la Broye sont là en amis. «On est venus goûter, féliciter, encourager». Les brasseurs artisanaux se connaissent entre eux et partagent la même passion, sans trop de concurrence. «Le nivellement de la qualité industrielle est définitif – en langage d’initié, on parle de “pisse” alors que les brasseurs artisanaux défendent les valeurs de proximité, d’émotion, de retour au terroir», nous expliquent-ils. Chapeau! Quand on sait qu’une installation pour brasser cinq cents litres à la fois requiert plusieurs centaines de milliers de francs d’investissement. «Certains tout petits producteurs n’auraient pas pu venir aujourd’hui car ils auraient alors écoulé tout leur stock en une soirée», expliquent encore ces connaisseurs dans la cinquantaine. 

A refaire

Le Biergarten de Granges-Marnand, lancé en 2009 et consacré lui aussi à la bière artisanale, vient de disparaître après dix éditions. La Haute Combe reprend le flambeau. L’avenir dira pour combien de temps. Ce sont les bénévoles qui sont le nerf de la guerre, comme toujours. La société de développement du Pont organisait le matin même le nettoyage des rives, vu que leurs troupes étaient déjà mobilisées, pour ce qui sera leur plus grosse «sortie» propre de l’année. Bravo et santé.

Trois produits que nous avons appréciés

1) L’Épouéri de la brasserie du Tilleul à Moiry, une Ale incroyablement ronde. Le concept du Tilleul mérite aussi le détour, plus artisanal des brasseurs présents au Pont, avec des ingrédients qu’ils produisent uniquement (ou presque) eux-mêmes.

2) La Vallorbière, de la Concorde, plus gros brasseur de la soirée et qui travaille 100% en bio. Nous retenons sa blonde, nommée d’après son village, qui donne l’impression de mâcher directement de l’orge. Adrien Marin nous apprend que c’est là sa toute première recette, affinée bien sûr au fil des années.

3) L’Ipa Lumpa de la brasserie des Condémines. Bernard Chabloz l’annonce fièrement, il est le plus ancien des brasseurs présents, avec huit ans d’activité, une production annuelle de quinze mille litres et une spécialisation dans les bières à l’eau de vie. Et pourtant, c’est son IPA (Indian Pale Ale) que nous avons retenue, pour son amertume délicate.

 

 

 

Céline Brueger, Brasserie de L’Atelier

 

La Brasse-Mortier, de Romainmôtier, spécialisée dans les bières anciennes. A g., le brasseur Fabrice Tournelle
Brasserie Mortier

Joël Reymond |Voir tous les articles de Joël Reymond

Enfant de la Vallée, Joël Reymond a toujours eu la manie de la plume (du clavier, de nos jours). Dans les années 90, il était déjà feuilletoniste amateur dans les colonnes de la FAVJ. Vingt ans plus tard, il reprend pour ainsi dire du service, après avoir été longtemps membre de la rédaction d'Alliance Presse, plus important groupe de presse écrite protestante en français. Depuis 2012, il travaille dans l’édition, parallèlement à son activité comme correspondant de la FAVJ. Très attaché à sa région, il se réjouit d’en faire partager les saveurs et les secrets localement et au-delà.
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