Une amie ayant vu le spectacle, me disait: «Que certes, si il ne faisait pas l’unanimité, il avait le mérite de bousculer et de faire réfléchir…»
J’aimerais rajouter «oui» avec:
«Un metteur en scène courageux pour un sujet à hauts risques… des acteurs très doués, des prouesses techniques supers, un boulot monstre!»
«Des scènes déjantées, qui parlent d’insouciance, de naïveté, de fuites, de secrets, de collabos, de SS et de gravité!»
Ce qui m’a touchée le plus dans ce spectacle, c’est le témoignage poignant en quelques minutes seulement, de ce Fred et de cette Victoria.
Leur don de vie, de soi, de courage, d’amitiés solides et fortes, d’échanges profonds et vrais, leurs prises de risques, pour se battre ensemble contre la folie de ce monde et sa destruction. Pourtant, comme dans le témoignage de AM de votre article, je m’attendais à plus de ces passeurs incarnés, de ces héros de l’époque!
Je m’attendais à plus de profondeur et de respect ou rappels, pour ces vies données et ces familles concernées. Si nous étions prêts à nous attarder à ce passé, à ces drames de la vraie vie, nous serions dérangés, bousculés par toutes ces vies décimées dans le silence le plus parfait, de personnes qui ont choisi de miser leur vie sur la Parole de Dieu.
Comment traiter un sujet si douloureux?
Autre tableau, autre projecteur pour la même période et la même histoire…
Pour que l’on n’oublie pas! que l’on ne jette pas un autre «silence» aux oubliettes. Acteur tout aussi destructeur de l’époque, le mufti de Jérusalem Haj Amin. «Le 28 novembre 1941, le Mufti de Jérusalem Haj Amin rencontra Hitler. Ils étaient d’accord sur un point: la destruction des juifs où qu’ils soient. Note de l’éditeur: «pas seulement en Israël, comme voudraient nous le faire croire les arabes palestiniens.» Se voulant un allié utile, Haj Amin se fit criminel de guerre. Un détachement arabo-allemand avait déjà recruté des volontaires arabes en Allemagne. Ils portaient l’uniforme allemand orné d’un brassard «Frei Arabian». Le commandant militaire de Haj Amin, avait lui aussi rejoint Berlin et grâce à son aide, le détachement devint une légion arabe. Légion ouverte à d’autres musulmans et à la fin devint une unité SS.
Plus loin Haj Amin déclarait:» Tuez les juifs où qu’ils soient, car cela plaît à Dieu, à l’Histoire, et à la religion…» Hitler déclara avec regret, en 1945, que les arabes auraient pu être «notre meilleure carte» parce que «le monde islamique palpitait à l’attente de notre victoire»… From Time Immemorial: The Origins of the Arb-Jewish Conflict Over Palestine» p.132.de Joan Peters.
«L’article ci-dessus montre que la raison sous-jacente à la haine contre Israël et les juifs, n’a que peu à voir avec la recherche d’une solution juste pour les arabes palestiniens d’aujourd’hui. Une version «de solution à deux états» que les arabes voudraient faire passer encore de nos jours. Alors que la raison en est avant tout l’anéantissement pur et simple d’Israël. La ressemblance entre les slogans nazis et ceux des arabes musulmans est frappante.
Les nazis voulaient purger la race aryenne de la «vermine» juive (tout comme les handicapés et les gitans d’ailleurs…) tandis que les musulmans veulent «purger» le sang de l’Islam de l’Etat juif (et sa souveraineté) appelé le «cancer».
Avons-nous vraiment avancé? Où en sommes-nous aujourd’hui?
Aujourd’hui encore la destruction des juifs est programmée, par des guerres, des propagandes, des boycotts, des incendies, en lapidant, tuant par des armes parfois volontairement sommaires (cailloux, poignards, ballons incendiaires etc…) ou avec des bombes dans des lieux publics, avec pour objectif final l’anéantissement et le démantèlement d’Israël. Monde ahurissant et fou!
… «et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que le temps des nations soit accompli». Luc 21v.24 : La Bible.
Babylone ou Jérusalem?
«Dans la Bible, il y a deux villes qui occupent une place prépondérante en ce qui concerne les temps de la fin:
Babylone et Jérusalem.
L’une symbolise les efforts et les réalisations de l’homme. L’autre, l’intervention et le salut de la part de Dieu.
L’une symbolise le désir de l’homme d’une unité excluant toute référence à Dieu ou à Ses lois (pour influencer la politique, l’économie et les finances, les idéologies et le religieux, forme de fédération ou de gouvernement mondial). L’autre symbolise la nécessité pour l’homme, dans sa quête d’un monde nouveau, d’une relation verticale avec son Créateur et d’une dépendance envers Lui. La ville de Babylone sera une ville de cupidité, de matérialisme et d’immoralité. L’autre sera une ville de paix, de sainteté et de justice.
L’une sera le siège d’un dictateur mondial cruel et mégalomane qui, tout en tenant un langage de paix et de prospérité, s’avérera être le faux homme de paix. L’autre ville-Jérusalem- sera le siège du véritable Prince de Paix, dont le règne apportera finalement sur cette terre la paix et la justice parfaites.» extraits des écrits de
M. Jan Willem van der Hoeven
Graves enjeux actuels de ce monde!
Mon sentiment? Un spectacle aseptisé par rapport à cette période noire de l’histoire et un malaise certain.
Bénédicte Borel