Trois acteurs s’unissent pour favoriser la vente de produits agricoles. Encadrés et conseillés par la FRI, la Fondation Rurale lnterjurassienne en tant que région-pilote, l’ADNV – l’Association pour le Développement du Nord vaudois (VD)-, l’ADAEV,- l’Association pour le développement des activités économiques de la Vallée de Joux (VD), s’associent à Mon-producteur.ch. Les producteurs de ces régions bénéficieront d’un coup de pouce financier pour figurer sur la première application mobile suisse dédiée à la vente directe: les deux tiers de leur inscription seront pris en charge. Ils débourseront 100.- pour s’inscrire sur Mon-producteur.ch, puis 150.- dès la deuxième année.

«Il existe déjà une multitude de produits et de services mais leur diffusion reste trop souvent confidentielle: avec l’application Mon-producteur.ch, nous avons un outil simple et pratique, pour le consommateur et pour le producteur». Christine leu, coordinatrice régionale de l’ADNV a tout de suite été séduite par les fonctionnalités de cette jeune application. C’est aussi l’avis que partagent la FRI et l’ADAEV. Ces derniers sont en effet convaincus que cet outil correspond tout à fait aux habitudes de consommation actuelles. La palette de produits locaux présente dans ces régions est vaste, mais manquerait parfois de visibilité. Par ailleurs, le lien «consommateur-producteur» séduit de plus en plus. En effet, consommer local n’est pas seulement un phénomène de mode. Il s’agit de consommer juste: juste pour le producteur qui s’engage à produire et vendre des produits locaux de qualité, juste pour le consommateur qui fait de son achat un acte citoyen et engagé soutenant un modèle alimentaire et économique durable, juste pour le climat et la santé car les produits ne voyagent pas, ne sont pas sur-emballés et proviennent d’un mode de production durable. Cette nouvelle collaboration s’inscrit dans la démarche du Réseau des villes de l’Arc jurassien à la suite de l’appel à projets du programme PHR Economie lancé par le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) et l’Office fédéral du développement territorial (ARE). Objectif: améliorer la captation de revenus dans l’Arc Jurassien et faire prendre conscience du rôle de l’économie présentielle dans les flux économiques. Pour donner cette impulsion, les deux tiers des coûts liés à l’inscription sont pris en charge. Les producteurs de ses régions devront donc débourser uniquement 100.- pour l’inscription et 150.- dès la deuxième année pour figurer sur
Mon-producteur.ch.
La jeune application mobile, ouverte à tous les professionnels qui s’engagent à suivre sa charte, a été lancée il y a cinq mois à Martigny. Depuis, elle a séduit plus de 21’000 consommateurs et plus de 100 producteurs. Une dizaine d’ambassadeurs sillonnent la Suisse romande à la rencontre des producteurs souhaitant rejoindre la plateforme. Forte de ce succès, l’entreprise valaisanne a annoncé aujourd’hui à Bavais que le savoir-faire et les services des producteurs allaient désormais encore mieux être mis en évidence. Un nouvel onglet est officiellement lancé pour les services proposés par le monde agricole. Les «consommateurs» et les entreprises y trouveront notamment les producteurs qui font service traiteur, proposent des locations de salle ou caveau, des activités agritouristiques, des livraisons de panier à domicile, de la restauration ainsi que d’autres services liés au monde de la production et de la consommation locale. Les trois onglets; «producteurs», «boissons» et «services» enrichissent désormais l’application tout en conservant rapidité et convivialité pour les utilisateurs. Jacques Martinez de Mon-producteur.ch a profité de la présence des médias pour rappeler qu’en plus de sa version WebApp, l’application gratuite se trouve sur la plateforme Android et le sera bientôt sur lOS. Disponible en trois langues (FR-AL-IT),
Mon-producteur.ch permet de localiser les professionnels qui élaborent et font de la vente directe à proximité de soi. Il est également possible de rechercher son produit préféré, et de se rendre en un clic chez le producteur grâce à la géolocalisation.
ADAEV