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Accueil » A la Une » Élections nationales : Qui sont les quatre candidats combiers ?

Élections nationales : Qui sont les quatre candidats combiers ?

Joël Reymond 3 octobre 2019 9 h 00 min Pas de commentaire

Ce sujet a été réalisé en partenariat avec ValTV. Retrouvez les interviews filmées des candidats dès ce jeudi pour deux premiers d’entre eux et jeudi prochain 10 octobre pour les deux autres.

Ils sont quatre à se présenter à la chambre basse du Parlement, sous les couleurs de quatre formations politiques différentes, avec des âges et des arrières-plans variés; certains sont déjà bien impliqués dans les institutions, d’autres sont des nouveaux venus. Nous vous les présentons du plus jeune au plus ancien.

Simon Andrey, Le Lieu

Parler de la candidature de Simon Andrey, c’est parler d’une initiative déroutante, résolument jeune et féminine, sorte d’OVNI politique, qui a choisi une mode de sélection des élus révolutionnaire et se l’est appliqué à elle-même: le tirage au sort. Simon Andrey, éducateur en foyer pour adolescents et par ailleurs fils d’un fameux enseignant de mathématiques au collège de Chez-le-Maître, explique leur démarche: «Seulement 40% de la population vote et donc une majorité du corps électoral n’est pas représentée. En plus, au niveau des parlementaires, il y a trop d’universitaires et on constate de grandes disparités de genre: 72% des parlementaires sont des hommes». Transition Citoyenne, c’est le nom de cette nouvelle liste qui veut remplacer le système actuel d’élections au Parlement par un tirage au sort au sein de la population.

Simon Andrey n’a pas participé à l’élaboration de cette action qui a le mérite d’oser rêver quelque chose de différent. Par contre, il l’a rejointe en route, s’inscrivant simplement sur un site internet. «Je n’ai jamais agi au niveau des institutions, mais des groupes et des associations, notamment Pôle Sud». Des voyages à travers le monde lui ont permis d’avoir un aperçu des inégalités, surtout face à la pauvreté, à l’accès à la culture et entre hommes et femmes; et c’est en revenant qu’il s’est intéressé à rejoindre Transition Citoyenne pour combattre chez lui ces inégalités. Le tirage au sort l’a désigné candidat dans une liste sans tête de liste ni personnalité connue. Un liste qui, au passage, compte deux tiers de femmes, afin de rééquilibrer la balance.

S’il est élu, Simon Andrey s’engagera «afin de pouvoir transmettre cet esprit d’égalité, notamment genrée, pour une plus grande transparence et afin de pouvoir agir à long terme, pas à court ou moyen terme.»

Nicolas Rochat Fernandez, Le Sentier

On s’en souvient: Nicolas Rochat Fernandez était élu conseiller national ce printemps par le jeu des viennent-ensuite, alors que sa camarade de parti Rebecca Ruiz rejoignait le Grand Conseil vaudois. Après seulement deux sessions passées à Berne, notamment dans la commission des transports, le juriste d’Unia, père d’une petite fille, remet en jeu son fauteuil. Nicolas Rochat Fernandez l’a dit ailleurs: son élection au National lui a immédiatement rappelé le sens de ses racines. «Je le savais, mais nous autres Romands sommes une minorité à Berne. Je représente aussi une minorité qu’on a parfois tendance à oublier au profit de Zurich». Son objectif, partagé par toute la gauche, est clair: changer la majorité dite bourgeoise. «Manifestement, nous avons un parlement qui n’est plus en phase avec la population. Nous venons d’arracher au forceps un petit congé paternité de deux semaines, alors que en moyenne, le congé paternité dans les 35 pays de l’OCDE est de deux mois. En matière de protection contre les licenciements des travailleurs, on a essayé de changer la loi mais le Parlement actuel n’en veut pas». Et sur les thèmes écologiques? «Cela fait quarante ans que le parti milite là-dessus…», résume Nicolas Fernandez. Le parti à la rose a du reste présenté cette année son «Plan Marshall climatique», une série d’investissements de 12 mia pour être moins dépendants du pétrole et renforcer les transports publics». Dernière question, comment le conseiller national est-il venu à la politique, sans arrière-plan familial qui l’y aurait poussé? «C’était dans le contexte des années 90, qui furent riches en événements et je me suis petit à petit intéressé à la politique». Et de citer les manifestations contre le plan d’austérité Orchidée et les enseignants qui débrayaient ou l’élection complémentaire de Joseph Zisyadis au gouvernement vaudois.

Carole Dubois, L’Orient

Carole a connu une ascension politique continue, depuis son élection à la municipalité du Chenit en 2005. C’est la même logique qui a poussé la mère de trois enfants adultes à se présenter au Parlement vaudois puis maintenant au National: défendre ses dossiers là où les décisions les plus importantes sont prises. Selon ses propres mots: «En avançant, je me suis rendu compte de ce qui comptait vraiment pour moi et que les décisions se prennent au niveau fédéral. J’ai toujours avancé comme cela et saisi les opportunités au bon moment…». Ce sujet qui compte vraiment pour la députée (et cheffe du groupe PLR au Parlement): la défense des PME. Carole Dubois argumente: «Les petites et moyennes entreprises représentent 70% des emplois en Suisse et 40% de nos PME sont exportatrices. Les bilatérales et les accords de libre-échange sont donc parmi les enjeux majeurs actuellement. Il en va de la survie de notre tissu économique et par delà, de tout le tissu social qu’on a mis en place chez nous et qui est assez exceptionnel et aussi tout le tissu associatif et culturel, notre qualité de vie, en bref. La Vallée de Joux ne fonctionnerait pas sans la main d’œuvre qualifiée qu’elle embauche hors de chez elle». Et ces bilatérales sont mises sous pression de droite et de gauche, soit pour rester le plus indépendant possible soit par souci d’une protection insuffisante des travailleurs.

A cinquante-cinq ans, Carole Dubois mène donc de front trois «métiers», directrice d’une marque horlogère de niche, municipale du territoire et des constructions et députée, qui remplissent à ras bord son emploi du temps. «Quand on aime, on ne compte pas…», observe encore la quinquagénaire. «J’adore ce que je fais et quand on a la chance de travailler dans sa région, dans cette vallée que j’adore et où sont mes racines, c’est aussi un privilège.»

Désiré Rusovsky, Le Sentier

Né à Zurich il y a soixante-huit ans, Désiré Rusovsky est peintre d’enseignes ou réalisateur en publicité, aujourd’hui retraité et neuf fois grand-père. Il a été, en tant que jeune engagé dans l’extrémisme de gauche, tendance anarchiste, avant de tourner le dos à la politique jusqu’à récemment. Il s’est déjà présenté il y a six ans sous les couleurs vert libérales, puis plus récemment, sous celles du Parti Evangélique. Son moteur, c’est sa foi chrétienne. «Je me présente afin d’avoir une tribune pour partager mes valeurs chrétiennes». Mais attention, pas de compromis sur lesdites valeurs: «Je regrette que les chrétiens n’aient pas de présence politique fidèle aux Evangiles, souvent ils sont dans des partis divers avec des idées souvent peu conformes». 

Quant au Parti Evangélique, c’est un petit parti du centre (représenté au Conseil national par deux Alémaniques) et qui vient de fêter son centenaire; le PEV, d’après Désiré Rusovsky, «votera des fois avec la droite et d’autres avec la gauche, cherchant l’équilibre et des solutions raisonnées». Sa tête de liste dans le canton de Vaud pour cette élection est le pasteur Norbert Valley, très médiatisé récemment pour ses démêlés avec la justice; il a en effet apporté son aide à un requérant d’asile togolais dont la demande d’asile avait été refusée.

C’est pourtant la thématique de l’écologie que Désiré Rusovsky met en avant dans sa propre candidature: «le PEV a été le premier parti à prendre des positions écologistes, bien avant la naissance des Verts. C’est un parti qui a toujours ses valeurs centrales: la Création, l’homme, la dignité de l’homme et la famille.». Si Désiré Rusovsky est élu, il s’engagera pour la protection de la biodiversité, en encourageant une croissance qualitative plutôt que quantitative et en luttant contre l’accumulation des déchets, dont le CO2.»

Les dessous d’une campagne d’affiche

Période électorale rime avec ces portraits grande taille accrochés aux lampadaires dans toute La Vallée et partout ailleurs. L’occasion de s’interroger, qui les paie, qui les affiche et comment sont réparties les décisions et les efforts entre candidats et partis? Commençons par le Parti Socialiste, car c’est là que les choses sont les plus simples. Ada Marra est omniprésente, sur une affiche à dominante rouge. Le PS a tout centré sur sa conseillère nationale (depuis douze ans!) pour une simple raison: elle est candidate pour le Conseil des Etats. Dans les partis de droite, en revanche, pléthore de visages et de candidats. Carole Dubois explique avoir reçu un «kit candidat» du parti cantonal, dans le détail: «Soixante affiches à disposition, pour chaque candidat. Si on en veut davantage, c’est de notre poche. Et nous avons signé une charte sur la transparence du financement, dans laquelle nous nous engageons à également enlever les placards une fois l’élection passée». Le visage de la députée de L’Orient était ainsi copieusement affiché dans sa région de La Vallée, bien moins dans le Pays d’Enhaut ou le Gros-de-Vaud. Autre notion: dans des régions comme La Vallée, l’affichage est sauvage. A Lausanne ou à Yverdon, seuls des emplacements officiels sont autorisés et à grand coût! Du côté de l’UDC, bien présent dans la campagne, notamment à La Vallée, même si le parti agrarien n’y présentait aucun candidat, chaque candidat au Conseil national a reçu cent affiches. L’entier de celles qui ont été posées l’ont été par le candidat lui-même ou ses supporters. Dans les autres cantons, les candidats UDC aux Etats ont, par contre, pu profiter d’un soutien financier du parti pour leur présence dans l’espace public ou dans les médias.

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Enfant de la Vallée, Joël Reymond a toujours eu la manie de la plume (du clavier, de nos jours). Dans les années 90, il était déjà feuilletoniste amateur dans les colonnes de la FAVJ. Vingt ans plus tard, il reprend pour ainsi dire du service, après avoir été longtemps membre de la rédaction d'Alliance Presse, plus important groupe de presse écrite protestante en français. Depuis 2012, il travaille dans l’édition, parallèlement à son activité comme correspondant de la FAVJ. Très attaché à sa région, il se réjouit d’en faire partager les saveurs et les secrets localement et au-delà.
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