Les temps sont difficiles, et ça maintenant, on l’entend un peu partout, beaucoup se demandent comment le monde avance.
Mon premier souci quant à moi, c’est l’avenir des jeunes et en particulier des enfants. Une chose qui me paraît particulièrement importante, c’est de transmettre des valeurs aux générations qui nous suivent, des valeurs qui dépassent le banal matérialisme et la superficialité qui leur sont trop souvent proposés.
Une bonne réponse pour rester en harmonie avec ce qui nous entoure, c’est de cultiver les bonnes relations et l’entraide autour de soi, se parler et rire, ne pas manquer de se défendre quand il le faut, mais sans s’attarder à juger les autres.
Samedi dernier 30 novembre avait lieu à la Maison de paroisse au Sentier un repas de soutien en faveur d’une nouvelle place de jeux sur le terrain qui lui appartient. C’était une belle soirée pleine d’amitiés, et en plus pour une bonne cause: un lieu de plaisir pour les enfants et d’échanges pour les parents.
C’est l’occasion de dire ce qu’est ce lieu précieux à La Vallée. Une maison de paroisse ouverte à tous, qui regroupe la bibliothèque, la librairie et L’abri’thé, le tea room que je continue comme d’autres à appeler «Maison de paroisse».
Dans ce dernier lieu, on ne passe que du bon temps. Il y a la spadille, jeu de cartes traditionnel qui réunit semaine après semaine une bonne douzaine de personnes qui avec le temps sont devenues très amies. Il y a le repas du vendredi à midi, encore un moment de bonheur. Et puis chaque matin, les fidèles de la Maison qui se retrouvent pour un café ou autre.
Et maintenant, il y aura le 24 décembre la veillée de Noël, avec une fête où se retrouvent ceux qui peuvent se sentir un peu seuls.
Et pourquoi est-ce qu’on se sent si bien dans ce lieu de partage? Parce qu’au cœur de cet endroit, qui a des parfums d’autrefois, il y a Manu et Suzanne, deux personnes qui sont toujours pleines d’attention pour chacun, toujours à la tâche avec sérieux et en même temps disponibles chacune à sa manière. Je n’ai pas peur de dire qu’elles sèment de la bonté autour d’elles.
Et dans leur sillage, il y a tous les bénévoles, que je ne peux pas citer par peur d’un oubli, et qui sont dans le même esprit d’entente entre tous.
Je crois que les fidèles de ce lieu ressentent cela comme moi. Je pense qu’il est bon de le dire, d’être conscients de notre chance et d’en être reconnaissants.
Alors, et pour la circonstance je le mets au féminin, merci à celles qui animent ce lieu pour le bien-être de tous.
Bernard Walter