Eliot Golay
Les JOJ ont permis à Eliot Golay de prendre une nouvelle dimension. Alors que ses entraîneurs au Centre national d’Engelberg où il suit un programme sport-études, n’étaient pas sûrs qu’il avait la maturité nécessaire pour une telle compétition internationale, celui-ci s’est sublimé en se qualifiant pour la finale du halfpipe. Il a décroché le huitième rang final, sous les ovations de son fan club qui, lui, aurait mérité une médaille pour l’ambiance qu’ils ont assurée. Le Grison Gian Andrin Biele s’est, lui, classé sixième. Eliot Golay a confirmé, le week-end suivant (week-end dernier) a décrochant une cinquième place en Coupe d’Europe à Crans-Montana. Un monde nouveau s’offre au Combier de seize ans, dans une discipline à laquelle ses parents l’ont initié et où son père Laurent Golay, fabricant de snowboards bien connu, aurait lui-même rêvé de briller.


Will Koch
Une belle anecdote de ces JOJ: le jeune fondeur américain Will Koch, dix-sept ans, s’est adjugé le bronze mardi 21 sur les pistes de La Vallée, dans l’épreuve des dix kilomètres en style classique, sur les lieux même où son père Bill a remporté la course des 15 km comptant pour la coupe du monde en 1982. L’aîné Koch a participé quatre fois aux JO et a remporté l’argent aux JO d’Innsbruck en 1976. Il a en plus été un précurseur du célèbre pas de patineur (dit style libre, aujourd’hui). «Mon but avec le ski a toujours été de faire aussi bien que possible. Si je fais de mon mieux, c’est le succès. Mais si, pour une raison quelconque, j’ai l’impression de ne pas avoir couru à mon plein potentiel, je considérerais que c’est un échec, peu importe où je me situe», confiait le jeune Will au CIO. Ses parents, sa sœur aînée, sa tante et son oncle ont fait le voyage en Suisse.

