Corona quand tu nous tiens, Corona quand tu nous tiens,
Corona tu nous tiens bien! Corona tu nous tiens bien!
Alors pour t’éradiquer, Mais que faire en ce cas là
On nous dit d’rester cloîtrés. Pour se délivrer de toi?
Mais pour ce confinement, Eviter de s’embrasser,
Il nous faut des aliments. Eviter de se toucher,
Direction supermarché, Limiter tous les contacts,
Surtout pour l’papier wc! Se prémunir avec tact,
A l’entrée quelqu’un t’attend, Garder des liens très forts,
Avec un désinfectant. Avec l’autre, dans l’inconfort,
Lors de l’approvision’ment, Prendre un tout p’tit coup d’air pur,
On agit conformément, Admirer dame nature.
On se croise avec méfiance, Oublier sa p’tite personne,
On se r’garde en chien d’faïence, Penser à l’av’nir de l’homme,
Dans l’attente d’enfin passer, Pour tenter d’y remédier,
On se tient tous là, plantés, A chacun de s’dépasser!
On lance un regard furtif, Envoyer plein de Lumière,
Guettant le premier fautif. A la planète tout’entière,
Celui qui, erreur fatale, Et sentir notre cœur vibrer,
Ne tient pas distance légale! Qui aide à nous délivrer.
A quand ce monde meilleur,
Par les vibrations du Cœur?
Bon courage à tous.
Le Pont, le 25 mars 2020, Rose-Marie Matile-Meylan