(La Bible selon Ecclésiaste Ch.7 v.14)
Nos pensées vont à toutes celles et ceux qui pleurent un être cher, dans des circonstances telles, que la cérémonie funèbre qui se fait en comité restreint… Il y a aussi les parents confinés avec des enfants en bas âge ou des ados, dans des appartements minuscules etc…
Et puis, il y a cette incertitude: Certains n’ont quasi pas de symptômes. En Belgique une adolescente décède à 12 ans. Sur Neuchâtel une dame de 85 ans sort de l’hôpital guérie… Il y a aussi des inégalités frappantes en fonction du pays où l’on habite. En Italie, le taux de mortalité paraît être plus élevé qu’en Allemagne ou en Suisse…
La vie ressemblerait-elle à une sorte de roulette russe?
Au fond, si je devais mourir demain, est-ce que tout serait fini pour moi? La réponse du chrétien est «Non!», évidemment que non! (voir Evangile de Jean ch.3 v.2-6 et Hébreux ch.9 v.27-28).
Lors de la naissance d’un enfant, nous entendons souvent: «Il a les yeux de son Père!», ou «elle a une fossette comme sa mère!». C’est une évidence pour beaucoup que nous transmettons un patrimoine génétique à nos enfants, lequel va bien au-delà du physique.
Dans la Bible, nous lisons: «Dieu créa l’homme à son image» (Genèse ch.1 v.27). Et il plaça Adam et Eve dans le jardin d’Eden, où il n’y avait ni maladie, ni infirmité, ni mort. Pourtant il y avait une seule et unique condition, que l’homme et la femme n’ont malheureusement pas respectée… Résultat: ils ont été expulsés de la présence du Créateur de l’Univers et l’être humain depuis, demeure dans une sorte de jardin d’Eden pollué où cohabitent le bien et le mal, la santé et la maladie, la vie et la mort. Il reste malgré tout une création formidable de diversité et de beauté, avec une multitude d’animaux, de végétaux, avec 8 milliards de terriens et chacun de nous est unique!
Ce Dieu d’amour sait depuis la création du monde que si l’homme n’en fait qu’à sa tête, l’humanité court à sa perte. En exemple, les «Nations Unies» qui, depuis la fin de la 2e guerre mondiale totalisent quelque 50 foyers de guerre dans le monde avec environ 2’300’000 morts… De même, la charte des droits de l’homme est bafouée par de nombreux pays l’ayant signée. Cherchez l’erreur!
Paradoxe assez déroutant aussi, l’Ancien Testament dans la Bible est quasi impossible à respecter, tant il y a de lois et ordonnances (Cf. Lévitique). On peut faire l’analogie avec toutes les lois et jurisprudences de nos pays. Or, ces lois terrestres deviennent tellement complexes, qu’un avocat arrive parfois à sauver un criminel de la condamnation, par exemple en utilisant des astuces pour qu’il y ait prescription.
Dieu, au contraire a en horreur l’injustice. Il savait dès le début que respecter toutes les lois et règles de l’Ancien Testament serait impossible. Il fallait que Jésus-Christ vienne non pas pour abolir la loi de l’Ancien Testament, mais pour l’accomplir. C’est pourquoi, il a eu cette «folie» de la croix, que son Fils a ACCEPTÉE pour chacun de nous.«… Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, Jésus Christ, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. En effet, Dieu n’a pas envoyé son fils pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui». (Evangile de Jean ch.3 v. 16-17). C’est un acte d’amour on ne peut plus clair!!
Ceux qui ont assisté au décès d’un être cher, disent: «il a rendu son dernier souffle…». Cette expression interpelle: A qui l’a-t-il rendu?? C’est exactement ce qu’a fait Jésus-Christ en mourant sur la croix. Il a dit: «Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira». (Luc 23:46)
Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que Jésus a subi et vécu tout cela pour nous: critiqué, accusé à tort, avec de faux témoins, frappé, crucifié, abandonné de tous, asphyxié, exposé nu sur une croix… Le pire des supplices. Et pourtant, Il n’a pas rendu le mal pour le mal. Dès le départ, Il nous comprend dans tout ce que nous vivons. Trois jours après Il ressuscite!
Les difficultés et crises que notre monde traverse se multiplient. C’est ce qui est évoqué dans la bible: il est parlé des douleurs de l’enfantement, qui sont de plus en plus rapprochées et de plus en plus fortes, jusqu’à ce qu’il y ait une naissance! Le message de Pâque est simple: Il faut faire un choix, c’est une décision personnelle. Il est grand temps que celles et ceux qui n’ont pas encore fait ce choix clair: pour ou contre l’Eternel Dieu, le fassent. La neutralité n’est pas possible!
Bien qu’il y ait de belles et bonnes choses que nous vivons, croire en Jésus-Christ transforme la vie, apporte une dimension nouvelle, de paix, de réconciliation et de joie. Notre vide intérieur est comblé. Voilà le sens de notre vie. La conscience d’avoir fait faux et de le reconnaître permet le grand nettoyage intérieur, que l’on appelle la repentance! Sinon les plaies continuent de personne à personne, de famille à famille, de peuples à peuples, de nations à nations et se transmettent de générations en générations. Pourtant, nous pouvons guérir de tant de blessures…! «Arrêtez, et RECONNAISSEZ que je suis Dieu» (Psaume ch.46 v.11). Nous lisons aussi «Heureux est le peuple dont l’Éternel est le Dieu»
De nombreux scientifiques ont étudié l’infiniment grand, comme l’infiniment petit. Ils en sont arrivés à la conclusion que tout ce qui existe ne vient pas du hasard, mais bien d’un dessein intelligent. Et oui! l’Eternel est le grand artiste de notre vie et Il ne peut pas être comparé.
Que choisissez-vous, chère lectrice et cher lecteur pour la suite de votre vie? Quel choix pour votre éternité?
Nous vous souhaitons de Belles Fêtes de Pâque(s).
Michel et Bénédicte Borel
