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Accueil » A la Une » La Minute nature: Il y a cinquante ans, presque jour pour jour, dégelait le lac

La Minute nature: Il y a cinquante ans, presque jour pour jour, dégelait le lac

La rédaction 7 mai 2020 8 h 00 min Un commentaire

Le climat et l’environnement s’affichent en tête des préoccupations actuelles. Avec sa nature préservée de carte postale, ses hauts marais et son parc, mais aussi son développement économique et énergétique dont elle doit concilier les intérêts, la Haute Combe est un riche terrain d’étude. Cette rubrique est consacrée aux initiatives locales, qu’elles soient publiques, privées ou industrielles.

Ce fut la débâcle la plus tardive enregistrée en cinq générations. Difficile à croire après cet hiver sans neige et alors que daphnés et jonquilles sortent déjà suivant où! Une actualité à contretemps signée Gilbert Goy

Un méchant virus nous oblige à rester confinés, à abandonner cafés et discussions matinales entre amis. Il m’a donné par contre le temps de faire quelques tris dans mes photos et archives accumulées. A cette occasion, je suis tombé sur un tirage sorti le 3 décembre 1990, à l’occasion du 150e anniversaire de notre journal local.

A l’intérieur, un petit article de Monsieur Jean-Jacques Lecoultre, listant les débâcles de la glace du Lac de Joux entre 1888 et 1990. Date la plus tardive, jamais dépassée par la suite: le 10 mai 1970. Ce jour-là, un dimanche, le concours de voile d’un championnat suisse, est bien sûr annulé!

Cela fait tout juste cinquante ans, exactement. Un hasard? Peut-être, mais surtout l’occasion pour moi de revenir sur cette année 1970.

1970, année exceptionnelle

1970 fut une année froide, particulièrement neigeuse. Au col, à 1449 mètres, on n’en a jamais revu autant. Jugez plutôt:

– Janvier: dans la Combe des Amburnex, on relève -32°.
– 26 février: on retrouve le thermomètre sous deux mètres de neige avec -30°.
– 12 et 30 mars: ce même thermomètre est désormais introuvable!
– 6 avril: 2,5 à 3 mètres de neige.
– 7 mai: On skie par un temps merveilleux et 150 centimètres de neige recouvrent encore les pâturages. Imaginez cela aujourd’hui même!
– 9 mai: Une demi-largeur de route permet d’atteindre le Marchairuz en voiture. L’ouverture définitive a lieu la semaine suivante.
– 30 mai: On peut encore faire du ski sur les pentes nord du Crêt de la Neuve.

2020. Autre hiver exceptionnel…

Par sa chaleur et un enneigement déficitaire au fond de La Vallée. Et surtout, un ensoleillement de plus de quarante jours, avec juste une petite ondée pour rappeler ce qu’est un nuage.

Il n’a jamais fait très froid, -24° au minimum et il aura fallu monter à 1300 mètres d’altitude pour trouver un enneigement correct. Surprenant, les chutes cumulées au sommet du col atteignent tout de même 5,2 mètres!

– Janvier: des jeux Olympiques de la Jeunesse réussis grâce à de nombreux bénévoles; dont ceux qui enneigent quelques kilomètres de pistes. Un temps superbe avec des centaines d’enfants pique-niquant sous les sapins de Grandes-Roches.
– 8 mars: Les Gimelans organisent le 50e anniversaire du Trophée du Marchairuz sous un ciel bleu et sur une neige exceptionnelle. Cela aura valu, comme pour d’autres dimanches, quelques problèmes de parcage dignes des bouchons
autoroutiers. C’est le seul concours important organisé dans l’arc jurassien de tout l’hiver.
– Avril: Un temps favorable permet l’ouverture des arbres très tôt dans la saison.
– 1er mai: Le daphné est en fleur aux endroits exposés et les jonquilles s’épanouissent à Druchaux à 1551 m.

Cuvées exceptionnelles

Un demi-siècle sépare ces deux hivers, ces deux «cuvées exceptionnelles».
Mais ce début de 2020 restera sans doute à plus d’un titre dans les mémoires et, en attendant de pouvoir retourner boire mon café du matin, je tiens à adresser mes sincères remerciements à tous les corps de métier qui œuvrent pour que tout se passe le mieux possible.

Gilbert Goy

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One Response

  1. Bernard REYMOND Répondre 11 mai 2020 at 15 h 14 min

    Bravo pour cet excellent article qui m’a rappelé des sacrés souvenirs. J’étais jeune garde-faune à l’époque. Je me souviens des chevreuils épuisés dans la haute neige, qui n’en pouvaient plus. Les chiens errants nous causèrent bien des soucis, car le gibier souffrait et se faisait facilement attraper. On a aussi constaté des prédations de renards sur chevreuil. C’était pas beau à voir.

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