Ce n’est pas très original de le dire, mais l’info-intox bat son plein avec ce Covid-19. La dernière trouvaille de chercheurs américains vaut son pesant d’or: la distanciation physique (ou sociale pour les pointus du bec) n’est plus de mise. Ben voyons! La règle des 1 ou 2 mètres est obsolète, car elle aurait été établie pour d’autres maladies infectieuses et remonterait au XIXe siècle et réactualisée dès 1940. Selon les auteurs de cette étude, il faut dorénavant tenir compte de la ventilation des lieux, parler moins fort et s’abstenir de chanter (pour éviter la projection de gouttelettes), éviter une trop forte densité d’occupants au même endroit, pour les points essentiels de cette quête de la vérité et avec le sacro-saint masque. Drôle d’époque, où tout se dit, se contredit, s’affirme, s’infirme. Cette drôle d’époque où le mensonge est roi, l’authenticité félonne. Drôle d’époque, une expression aussi vieille que l’humanité probablement. Et il y en a eu, des drôles d’époques. Mais celle que nous vivons depuis un bon semestre est à inscrire dans l’agenda Universel.
Une sal…rie qui empoisonne le vie et détruit tout sur son passage… à ce qu’on nous dit ou veut nous faire croire. Mais voilà, le mal est fait, le petit peuple du monde entier en prend plein la gueule et subit ce que les puissants de ce monde veulent nous imposer: la démocrature. Ils y sont parvenus. Dutronc chantait «on nous cache tout, on nous dit rien»… ça laisse rêveur et dit où on en est. Fendons-nous d’une hypothèse: n’est-il pas étrange que juste après les déclarations stéréotypées (à la fin de l’année passée), de la marionnette Greta la nordique les avions ne volent plus, les bateaux ne naviguent plus, les gens ne se déplacent plus, les boîtes tournent à mi-régime (et encore), l’économie bascule, le chômage bondit, le moral s’effondre, etc. Depuis lors, l’égérie suédoise, bizarrement, a disparu des caméras, des micros et autres médias. Rangé dans sa boîte, le jouet. Le job était accompli ouvrant ainsi une avenue au merdier total.
Une aubaine pour la planète
Deuxième hypothèse, liée à la première: certaines ONG et formations politiques totalitaristes, n’ont d’autre projet que celui d’assujettir la planète entière à l’étendard vert. Le propos scandaleux d’une jeune militante entendu il y a une quinzaine de jours sur les ondes de la RSR la 1re en dit long sur leur fanatisme: «le Covid-19 est une aubaine pour la planète»! Ben voyons! Balancer une ineptie pareille, ça me fout en rogne (ce qui me vaut ce papier d’humeur). Sur les ondes de la Une, à la botte de la gauche, cela n’a rien d’étonnant. Une déclaration pareille devrait être passible d’une peine aussi lourde que l’imbécillité (pour être poli) de son auteure. C’est faire injure aux malades, aux morts, aux soignants, aux artisans, à tous les travailleurs, aux jeunes, aux vieux, à l’Homme tout simplement. Est-ce possible d’être à ce point «bostrychée» du bulbe? Ça l’est! Je me calme et revenons à cette… «aubaine». Une opportunité qui ne se représentera peut-être pas de sitôt. Ainsi, faisant feu de tout bois, ils ont réussi à semer la peur tout autour de la planète, via tous les médias possibles. Puisque le catastrophisme climatique n’atteignait pas son but (répandre la crainte), il fallait profiter de cette infinitésimale chose pour terroriser la Terre entière, rapidement, efficacement. Objectif atteint, en quelques mois seulement, alors que l’«écolocrature» piétine et s’embourbe dans une logorrhée qui méprise l’humain, démolit les acquis et remet tout en cause. Par la médiatisation mondiale de ce virus, mêlant pandémie et environnement, ils sont parvenus à leur fin: réduire l’humain à la taille du morpion rachitique décérébré afin de bien faire comprendre que nous n’avons que peu de valeur, que nous n’avons qu’à la fermer et, surtout, que nos libertés ont des limites que traduit cette mise sous tutelle du genre humain.
Effrayant de constater à quel point nous sommes tous manipulables dès qu’une phobie insidieusement infiltrée, distillée puis généralisée touche nos âme et conscience sans que l’on puisse en réfréner les effets sur nos agissements. La peur est là, s’est installée, et nous n’avons qu’à obéir. Un procédé psychotique efficace, proche de l’endoctrinement ou de la
lobotomie.
On ne peut nier la présence de ce virus, qu’il fasse des ravages. C’est vrai qu’il y a eu des morts, beaucoup de morts. Beaucoup trop, c’est une évidence. Mais sont-elles toutes imputables au virus? Les images accablantes qu’on nous propulse dans la rétine sont-elles vraiment toutes authentiques? Les statistiques (auxquelles on fait dire ce que l’on veut, selon le contexte !) sont-elles le reflet exact de la situation mondiale? Les âges déterminants ont-ils une raison d’être? Pourquoi 12 ans (et pas 6, 8, 10 ou ce qu’on voudra)? Et 65 ans? Plus encore que la distance physique, ce curseur scinde plutôt qu’unit la société, oppose les uns aux autres et marginalise une partie de la population. Et les tests, si peu fiables, ne sont-ils pas qu’un emplâtre sur une jambe de bois pour apaiser une population psychiquement fragilisée? Et si tout cela n’était qu’une immonde
mascarade!?
Juste le silence
Cette peur irrationnelle, cette prudence qui n’est qu’un pis-aller ont évidemment des effets pervers: par exemple, j’étais récemment dans une église pour adresser un dernier adieu. En temps normal (hors psychovid), la cérémonie n’est déjà pas empreinte de gaîté. Mais là, outre la tristesse régnante, c’était l’incarnation de la désolation humaine anonymisée derrière le masque. La sobriété est allée jusqu’à n’entendre aucun chuchotis, aucun éternuement, aucun toussotement ou raclement de gorge. Rien, juste le silence total. De surcroît, personne ne se regardait (ou juste un peu de coin) de peur d’avoir le regard de l’autre dans le sien, de peur du souffle de l’autre peut-être infecté, de peur de montrer son angoisse. Et les honneurs: mortifiants. Un défilé de femmes et d’hommes qui n’avaient plus rien d’humain, juste des robots programmés k.o.-vid-19, juste des silhouettes humanoïdes. Le bâillon bleu jusqu’au yeux, ils défilaient l’un derrière l’autre devant la famille, vidés de toute substance vivante, l’air accablés comme si chacun portait le fardeau de la pandémie. Une procession lente, cependant empressée de retrouver l’air libre. Glaçant!
C’était quand même bien, avant.
Jean-François Aubert