Bilan 2020
Dans deux semaines déjà, cette année 2020 s’achève. Et avec la fin de l’année vient le moment des rétrospectives et des bilans. A cette occasion, il y a tout un tas de questions qu’on pourrait se poser.
Tout au long de cette année, qu’avons-nous appris? De quoi sommes-nous reconnaissants? Qu’est-ce qui nous a réjouis? Qu’est-ce qui a été décevant? Comment avons-nous vu Dieu à l’œuvre? Qu’est-ce que nous aimerions garder pour 2021? Qu’est-ce que nous aimerions changer?
Chacun son bilan. Pour ma part, cette année m’a appris – ou rappelé – à quel point, malgré tout ce que nous avions anticipé, nous sommes bien loin de tout maîtriser et nous restons fragiles.
Cette fragilité est illustrée dans un passage biblique du livre du prophète d’Esaïe: «Vraiment, le peuple est pareil à l’herbe; l’herbe sèche et la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement.» (Esaïe 40,7b-8)
Quelle idée de nous comparer à l’herbe? L’herbe, c’est ce qui nourrit les vaches de nos contrées. Et pourtant, quelle meilleure image que celle-là pour parler de ce qui est fragile et éphémère? Elle nous rappelle que notre temps est court et que nos forces sont comptées. Mais si nous sommes comme l’herbe qui passe, il existe une chose qui, elle, résiste à l’épreuve du temps et des intempéries: la parole de Dieu. Et ces mots du prophète nous rappellent que, même si notre temps et nos forces sont limités, nous pouvons nous laisser inspirer, conduire par cette parole pour entrer dans un projet qui aura une portée, non pas temporaire, mais éternelle.
Tojo Rakotoarison,
Pasteur, Paroisses EERV
Vallorbe et La Vallée