Les Bourbakis de l’Armée française de l’Est en cette année où l’on témoigne du 150e anniversaire de leur passage à La Vallée, les 1er et 2 février 1871, n’auront pas eu droit à leur exposition. Par contre ils pourront quand même se signaler par deux «événements».
Pour le premier, du début mai à la fin de juillet, prenez la peine d’admirer l’une des vitrines du magasin Denner au Sentier. Celle-ci vous proposera une reconstitution que nous souhaitons saisissante des conditions dans lesquelles nous arrivèrent ces internés: Risoud à traverser, temps de neige, faim, froid et enfin accueil en terre combière. Ils étaient heureux, ces pauvres soldats, non seulement de ne plus avoir les Prussiens à leurs trousses, mais aussi de pouvoir se réconforter chez des gens de bonne volonté et de pouvoir envisager l’avenir sous un aspect un peu plus riant, car sans doute savaient-ils déjà qu’ils seraient rapatriés bientôt et qu’ils n’auraient plus besoin de leur armement et de leur uniforme.
Nous devons la réalisation de la fresque, les dimensions sont assez impressionnantes, à Claude-André Depallens, bien connu des lecteurs de la FAVJ. Quand l’homme se propose pour la réalisation d’un projet quelconque, il se donne à fond et ne mesure jamais ni son temps ni sa peine. Il vous expliquera donc peut-être, si vous avez le plaisir de le rencontrer sur l’un de ces deux sites, le nombre d’heures que lui aura coûté cette œuvre saisissante.
Vous verrez en cette même vitrine un soldat suisse de l’époque prêté par le Musée de l’uniforme à Hermenches près de Moudon, qu’accompagne un zouave dont la tenue a été entièrement réalisée par la couturière Joëlle Vullioud. C’est là un véritable chef-d’œuvre dont elle peut s’honorer à juste titre. Rien ici ne laisse à désirer. Certes, les tissus ne sont pas d’époque et l’on a du diminuer le volume du pantalon, en son original véritable sac à grains dans lequel vous auriez pu mettre deux hommes avec aisance. On n’ose pas imaginer par ailleurs le poids d’une telle pièce de vêtement saturée d’eau. Et ce fameux zouave, aura les véritables armes de l’époque, fusil chassepot et épée offerts au Patrimoine il y a quelques mois par de généreux donateurs. Le Patrimoine engrange ainsi petit à petit, sans précipitation mais avec ténacité, ces objets anciens qui témoignent de notre passé combier.
Un deuxième volet de cet hommage à nos internés, l’Allée des Bourbakis. Celle-ci sera à parcourir au fil de l’Orbe du Centre sportif au Pont des Crêtets. 27 panneaux vous diront tout de la manière dont nos Combiers vécurent ces deux journées exceptionnelles des 1er et 2 février 1871. On signalera que ces panneaux étaient destinés à la salle d’exposition de l’Essor et que proposant passablement de texte, ils demanderont une attention certaine de la part du promeneur. Que celui-ci n’absorbe donc pas tout d’une fois cette volumineuse matière mais prenne la bonne initiative de revenir. La promenade est agréable. On pourra la faire du 8 mai au 16 octobre, autorisée officiellement par la Police Cantonale – Cellule manifestations (POCAMA). Il n’y a donc aucun problème à redouter en ce qui concerne la pandémie en cours.
Tel est le programme, de remplacement, pourrions-nous dire,
que le Patrimoine de la Vallée de Joux vous a préparé pour cette grande année Bourbaki 2021. Nous espérons que ces deux sites sauront retenir votre attention. Nous vous remercions d’avance de votre visite et de votre intérêt.
Patrimoine de la Vallée de Joux
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Comment juger cette époque, même ici du côté des Combiers ?
Après moins d’un mois de montage de cette EXPO BOURBAKI et de son gros travail de préparations sous toutes les formes, sans compter l’investissement argent offert par de généreux donateurs…voilà LES CASSEURS ET DÉMOLISSEURS COMBIERS …DESTRUCTEURS PAR LA MÊME OCCASION…!…
Comment juger ce, ou ces sombres idiots et odieux crétins qui ont arraché tout simplement 4 des panneaux pourtant bien fixés et ancrés dans le sol par les employés de la commune du Chenit !
Sombres crétins qui en plus ont détruit ou volé un de ces beaux panneaux aux multiples informations pour les visiteurs intéressés par cette histoire de 1871 !
Sombres idiots dont le but est de détruire le bien des autres, sans aucun sentiment ni moralité…
Des coups de pied au cul, voilà ce que mériterait ces imbéciles dans cette belle région qui n’en demande surtout pas tant.
De la connerie gratuite aux frais des autres….
Le beau BOURBAKI que j’ai réalisé et posé en tout début de cette allée tremble actuellement pour la suite de son aventure sensée durer jusqu’au mois d’octobre 2021 mais au vu de la situation….EN SURSIS ….
TANT DE TRAVAIL À LA MERCI DE TRISTES CONS…
VOILÀ LE FOND DE MA PENSÉE, MOI LE NYONNAIS ET COMBIER DE CŒUR …GRANDE EST MA DÉCEPTION DE SAVOIR QUE CETTE RÉGION EST DÉSORMAIS DEVENUE IDENTIQUE À MA NYONNAISE…TRUFFÉE DE GENS CAPABLES DE N’IMPORTE QUOI,…AU NOM DE QUOI….AU NOM DE QUI,…AU NOM D’UNE SOCIÉTÉ QUI VA COMME ÇA…!
Claude-André Depallens, un artiste très fâché.
Juin 21