La mort engloutit l’homme, elle est incapable,
impuissante d’engloutir son nom et sa réputation
(proverbe congolais)
A Prague en voyage des contemporaines et contemporains, nous nous sommes réveillés à 6h00 par le bruit soutenu de marteau piqueur sous notre fenêtre le jeudi 1er août 2019, fête nationale de notre pays (méconnue par les ouvriers tchèques). Ce matin là, tu m’as dit : « la prochaine fois, on se réveillera avec le bruit naturel d’éléphants de Kinshasa ».
Et voilà, tu nous quittes à notre grande affliction en nous laissant avec le bruit silencieux des terribles douleurs invisibles. Il nous apprend tout simplement à faire et à vivre avec.
Cher Christian, très cher contemporain, nous nous souviendrons très longtemps de toi.
Roger Dayagbo