La rédactionLa visite du site internet communal de L’Abbaye nous offre, depuis peu, la page de son programme pour la législature 2021-2026. Il précise que le futur est l’affaire de tous et
12 thèmes rassemblent une cinquantaine d’objectifs pour conclure par un tonitruant «nous ferons ce que nous avons dit» avec punch et une belle détermination.
On le sait l’information par le papier est presque devenue ringarde, trop lente et désuète aux yeux des jeunes «milléniaux» qui n’ont plus le temps de se concentrer sur l’écrit, voire ne lisent qu’en diagonale en invoquant que la politique, ça demande un effort de compréhension…L’addiction au virtuel a pris le pas: c’est tellement facile et fluide que ça semble vivant.
Mais revenons à ce plan, vraisemblablement rédigé en réaction au rapport de Compas Management; il rééquilibre la balance où l’étude de ce bureau pèse de tout son poids.
Mené et inspiré par le syndic Christophe Bifrare, bien encadré des municipaux et de l’équipe du greffe: c’est un travail d’ouverture aux habitants/citoyens et contribuables non élus, une manière de les interpeller.
Nous y discernons un réel engagement pour renforcer l’autonomie communale, des idées et la ferme volonté de faire avancer les choses et les projets. Il invite à réagir et donner son avis, avant l’importante séance du Conseil communal du 24 mai, qui pourrait conduire en peu d’années à la disparition de la commune par fusion avec ses voisines.
Relevons au passage quelques pistes qui retiennent davantage notre attention:
= finaliser le Plan d’affectation;
= s’engager avec les communes du Canton pour une réforme de la péréquation financière;
= gérer au mieux le stationnement et la mobilité;
= prévoir l’évolution autour de la gare du Pont;
= améliorer la zone Sur la Rose, y.c. des éco-points;
= tendre vers un urbanisme réfléchi propre à conserver l’âme de la commune. Eh bien, bravo!
La mention de poursuivre l’étude de faisabilité de fusion y figure: dans une discrète prudence, pour ainsi dire prémonitoire?
Rendez-vous mardi 24 mai en soirée.
Jacky Reymond