
«Nous n’avons jamais pu inaugurer notre nouvel atelier. Maintenant que les restrictions ont été levées, c’était l’occasion d’y remédier et dans le même temps, de fêter notre vingt-cinquième anniversaire», déclare Lise Ruschetta. Avec son mari, elle était à la base de la création de la Sàrl familiale en 1997, quand le couple, approchant la trentaine, a récupéré les locaux et les machines d’une entreprise qui cessait ses activités. Vingt-cinq ans plus tard, ils sont toujours là, Route Neuve 6, fidèles au poste et invitaient clients et amis pour marquer le coup devant et à l’intérieur de ce fameux atelier, principale adjonction au patrimoine de la société, à l’occasion d’un week-end de portes ouvertes.
Une future place d’apprenti
En 2017, le fils Mickaël a rejoint l’équipe après l’obtention de son CFC de ferblantier. « J’ai toujours traîné à l’atelier étant petit, à prendre un bout de cuivre et à taper dessus pour voir l’effet, après, pendant les vacances scolaires, j’allais faire une semaine de stage, sur le chantier, au final, je me suis pris d’affection pour ce métier, j’ai fait mon apprentissage ici à La Vallée chez Stucki avant de revenir chez mon père. » Mickaël Ruschetta terminera cet automne un brevet fédéral dans la discipline, ce qui permettra à la Sàrl, pour la première fois, d’embaucher un apprenti, dès la rentrée 2023.
Franche collaboration
« Nous n’avons pas vraiment eu moins de boulot pendant la pandémie et depuis, même, la clientèle tend à augmenter » observe Alain Ruschetta entre un verre de l’amitié et une présentation de produits.
Le maître d’état et père de famille se réjouit d’autant plus de cet anniversaire que son fils semble bien parti pour reprendre, perpétuant ainsi une jolie tradition locale. «Je ne fais quasiment plus que de l’installation sanitaire et du chauffage, la ferblanterie et l’étanchéité étant assurées par le fiston. Ça se passe bien entre nous et nous nous faisons confiance, il est bien au courant des dernières techniques et des dernières normes », explique-t-il. « Il y a autant de techniques que de ferblantiers. Tout est fait sur mesure », ponctue le fils Mickaël. « Il a à peu près l’âge que j’avais quand on s’est lancés avec mon épouse », observe encore le père.
Les deux se préparent encore quelques années de franche collaboration, puisque Alain Ruschetta n’a que cinquante-deux ans.