Dès le vendredi soir et jusqu’au dimanche après-midi, il y avait de l’ambiance à la cantine du Solliat pour le second festival des Bals Combiers. Chantée autour du feu, tentes en pleine nature, ateliers de chant et de danse, food truck à disposition, les bals traditionnels ont encore de beaux jours et de belles nuits devant eux.

Du feu pour réchauffer les mains…
Le 17 septembre au soir, l’air est frais autour de la cantine du Solliat. En s’approchant, c’est le feu qui attire en premier, feu autour duquel la centaine de participants se rassemblent à la belle étoile, pour chanter, bavarder, et se réchauffer. De l’intérieur s’élève la musique, les rires… déjà, l’ambiance se fait enveloppante. Sur place, une centaine de personnes, venues de près ou de loin, profitent d’un temps de convivialité et d’authenticité. Les tentes sont dressées, la nuit s’annonce (très) fraîche ; mais pas le temps d’attraper froid pour les participants, qui se préparent à passer une soirée à danser.
… et de la danse pour réchauffer les cœurs
C’est cette année la deuxième édition des Bals Combiers, « bébé-festival » comme aime l’appeler Murielle, co-fondatrice de l’événement, avec Catherine et Olivier. Après une première édition en 2019 tenue à L’Abbaye, le choix s’est cette fois porté sur Le Solliat, pour « la magie de ce lieu et sa proximité à la nature », explique Catherine. Les fidèles des festivals ont bien reçu le message : c’est une nouvelle occasion de tisser du lien autour d’un bal, et de pratiquer la passation de savoir qu’est l’enseignement de ces danses traditionnelles.

Un esprit chaleureux inimitable
Partout, les bénévoles veillent au bon fonctionnement de la soirée. Ils se sont rencontrés lors de précédents festivals, ou sont des habitués du bal traditionnel de mère en fille, et de père en fils. « Si on peut accrocher des sourires aux visages, le bénéfice est là », expliquent Olivier et Murielle. Ce festival, qu’ils comparent à une «cousinade», est de ceux qu’attendent les amateurs du genre ; comme l’est la famille de la jeune Agathe Cabras, résidant au Séchey, qui nous a fait l’honneur de nous donner son ressenti.
Un événement familial et générationnel
À la question « qu’est-ce que tu as aimé pendant ce festival ? », la réponse d’Agathe, 10 ans (mais presque 11), est simple : « tout » ! Elle n’en est pas à son premier bal, pourtant, car elle les fréquente régulièrement avec ses parents et ses 8 frères et sœurs. « On y est très habitués, par contre, c’est la deuxième fois que je fais ce genre de danse là ! ». Et elle fait bien d’en profiter, puisque pour Agathe, pas besoin de rater les cours pour assister au festival entier, sa famille pratique l’école à la maison. À bientôt Agathe ! Elle repart virevolter dans sa jolie robe violette le temps d’une valse, d’une chapelloise, ou d’une bourrée à deux temps.
Sur la scène, défilé d’artistes
Ce soir, le groupe « Terroir Collapse » ouvrira le bal, suivi de l’artiste No&Mi, puis du groupe Arasta Bazaar. Spécialisé en bals traditionnels, « Terroir Collapse », c’est quatre musiciens, Loïc Etienne à l’accordéon diatonique, Robin Vargoz au violon, Francesco Busso à la vielle à roue et Sébastien Matharel au banjo, qui font ici leur première représentation en Suisse. Les sonorités uniques de leurs morceaux sont le résultat d’une fusion de genres et d’une tradition revisitée, un mélange qui ouvre la soirée en beauté.
Le festival se tiendra encore jusqu’au lendemain, et promet à ses participants des souvenirs inoubliables. En attendant, patientons jusqu’au prochain événement des Bals Combiers, et merci pour ce week-end de partage !
