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Accueil » A la Une » Exercice de sauvetage en forêt pour nos bûcherons

Exercice de sauvetage en forêt pour nos bûcherons

Carmen Mora 30 septembre 2022 7 h 00 min Pas de commentaire

À l’initiative de Jan-Matti Keller, inspecteur des forêts des 11e et 16e arrondissements, et organisé par le Centre de formation professionnelle forestière, les bûcherons combiers ont pris part à une journée de théorie et de pratique sur le sauvetage forestier. Avec la collaboration de la Rega et des ambulanciers, l’exercice pratique a eu lieu l’après-midi.

A la fin de l’exercice, Yann Keller, inspecteur des forêts des 11ème et 16ème arrondissements et victime consentante, offre des Vacherins aux partenaires

Remise à niveau

Le dernier exercice ayant eu lieu en 2012, il était grand temps de remettre la main à la pâte ! Toute la matinée était consacrée à la partie théorique, dans la salle du Conseil communal, où la gendarmerie du Sentier a été invitée à témoigner de ses expériences et les bûcherons ont revu les bases légales des gestes à avoir ainsi qu’une initiation aux premiers secours. L’après-midi, place à l’exercice pratique. Le Centre de formation professionnelle forestière de Lausanne, par l’intermédiaire de M. Locatelli, formateur en formation continue, a imaginé un scénario catastrophe dans lequel les bûcherons tâcheront de faire face.

Sous un arbre

La scène se passe en forêt, deux bûcherons travaillent dans une zone déterminée, sans réseau téléphonique. Un des bûcherons, incarné par Jan-Matti Keller, se retrouve coincé sous une bille de 3 m3. Après avoir appelé à l’aide, non sans mal à travers le bruit des tronçonneuses, il perd connaissance. Comment réagit son comparse ? Quels sont les bons réflexes à avoir ? Faut-il débiter le tronc ? Tout a été passé en revue : comment réagir dans une zone blanche, comment appeler les secours, comment leur indiquer la position géographique, etc. Le meilleur reste à venir ! Les ambulanciers et les médecins de la Rega arrivent quelques minutes plus tard, en même temps, et là commence le casse-tête pour dégager la victime – qui est loin d’être un gringalet – et s’occuper des fonctions vitales en premier. Mettre la victime sur un brancard pour procéder à d’autres soins, puis l’emmener jusqu’à l’hélicoptère sur un terrain particulièrement hostile. Que l’on se rassure, le premier citoyen du Chenit, Jan-Matti Keller, se porte comme un charme !

Une belle collaboration

« Les techniques évoluent rapidement, des nouveaux employés sont arrivés, vu que le dernier exercice datait de 2012, il était temps de rafraîchir et rappeler les bases ! explique Jan-Matti Keller après être délivré du brancard auquel il était attaché. Cela apporte de la sérénité aux équipes communales et cantonales, nous avons tous en mémoire ce terrible accident en 2018, où un apprenti a été écrasé par un arbre. C’est un métier des plus dangereux en Suisse. » Didier Noyer, instructeur REGA, est en charge de la formation partenaire. Il forme les écoles de Police, ambulanciers, Protection civile, l’armée et les apprentis forestiers de Suisse dans le cadre des cours premiers secours pour les apprentis « c’est aujourd’hui une collaboration entre tous les partenaires d’intervention. Cela permet de tester les dispositifs d’alarme et d’entraîner le sauvetage en milieu forestier. En cas de malheur, seule une chaîne de secours bien rodée permet de secourir efficacement des personnes en détresse. » En 2021, la Rega a effectué 14’330 missions héliportées, près de 1’200 concernaient des accidents du travail dont 82 en milieu forestier en Suisse.

Les médecins et ambulanciers sont arrivés et font les premiers constats
Objectif : décoincer la victime pour la mettre sur un brancard
Un terrain difficile, trouver un endroit plus ou moins plat ne s’avère pas être une mince affaire

Un terrain plat enfin trouvé, on peut administrer des soins

Il faut maintenant transporter la victime jusqu’à l’hélicoptère
Arrivé à bon port, l’exercice s’arrête là
L’ensemble des participants à l’exercice pour une photo souvenir

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Avec un soupçon de communication, une pincée de marketing agrémenté d’une bonne dose de journalisme dans ses bagages, cette parisienne troque le métro et les immeubles haut-perchés pour le lac et les forêts de La Vallée de Joux. Le journal local lui fait du pied et c’est sans concession qu’elle découvre et succombe aux charmes de la vie combière.
Email : carmen@favj.ch

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