Nous avons commencé la saison par un film de M. Alain Wenker: Passé… présent… de l’agriculture aux Ormonts.
L’agriculture de montagne est souvent mal connue. Les petits domaines agricoles ne sont pas viables.
L’été, c’était une vie de nomade entre le village et l’alpage. Une vie rude. On débardait le bois avec les chevaux. On menait le fumier avec le cheval. Pas de machine pour l’étendre, pas de route pour aller à la montagne. C’est le cheval qui transportait. Pour les foins, pas de tracteur, pas de machine.
Jusqu’en 1981, traite à la main. 1970, les routes ne s’ouvrent pas encore. Quand les routes ont commencé à s’ouvrir, on descendait le lait sur une luge. On travaillait au téléski l’hiver.
Après 2000, le prix du lait baisse: passage aux vaches allaitantes. Hiver rude, avalanche, pas d’électricité, pas de génératrice, traire à nouveau à la main.
L’hiver était long, 5 ou 6 mois.
Le printemps: une nouvelle motivation chaque année. On allait à pied à l’école. Les chemins goudronnés et l’arrivée des 4×4 a été une révolution. Avec le tracteur, en une heure de temps, on fait le travail de 2 jours et au lieu de profiter du temps gagné, on a voulu agrandir le domaine, acheté un plus gros tracteur et… gare aux dettes.
Producteur de lait et de fromage l’été. Il faut travailler à côté. On a besoin de vie sociale. A présent pour bénéficier des paiements directs, beaucoup de contrôle, beaucoup de papiers et se mettre à l’informatique. Ce serait mieux de payer le travail du paysan à sa juste valeur que de faire la charité.
Une société s’est formée avec les agriculteurs. La société a acheté une motofaucheuse rapide avec plusieurs fonctions, que les agriculteurs peuvent louer.
Ce qu’ils aiment: la beauté de la nature, le rythme des saisons, les animaux.
Voici un aperçu de ce qu’était la vie des paysans aux Ormonts. Sans doute ressemblait-elle à celle des paysans de la Vallée de Joux.
Connaissance 3