Monsieur le Directeur,
Pour 2023, vous nous avez annoncé un tarif augmenté de 35% et il faudra bien faire avec ! Néanmoins, je suis surpris que mon compteur ait été relevé à mi-octobre, ce qui aura pour effet que ma consommation depuis la date du relevé, soit 2,5 mois me sera facturée au tarif de 2023 ! Ce n’est pas normal. Il est évident qu’en tant qu’acheteur, puis revendeur de courant, vous n’ayez pas une grande influence sur vos prix d’achat. En ce qui concerne le renchérissement du courant, il me semble que l’énergie produite par nos centrales hydrauliques et nucléaires ne devrait pas (ou très peu) renchérir ? Alors expliquez-moi comment le 10 à 15% que nous devons importer puisse faire grimper les prix pareillement. Il faudrait que le prix de ce courant coûte un multiple de ce qu’il nous a été facturé jusqu’à cette année ! Pour la patinoire de Porrentruy, ce sera X 10 ou 1000% bravo !
24 heures a fourni l’explication en titrant que les Suisses boudaient les panneaux solaires. Un ami m’a fait part de son expérience. Il a couvert un toit de panneaux photovoltaïques. Son courant lui revient à 30 centimes le KW et on le lui achète à 9 centimes. Donc ce n’est pas rentable, tout comme le courant produit par nos chères éoliennes. Et comme en haut-lieu on pense couvrir la production de nos centrales nucléaires et les besoins futurs avec des éoliennes et le solaire, tout en sachant qu’il faut plus de 2000 éoliennes pour compenser la centrale nucléaire de Gösgen, avec une production non continue et aléatoire. Une loi votée en septembre 2022 par les chambres fédérales prévoit d’interdire le diesel, le mazout, l’essence et le gaz ! Vous savez certainement très bien calculer et vous savez que nous fonçons la tête la première dans le mur ou contre les pylônes des éoliennes. Donc on augmente artificiellement le prix du courant pour rendre le solaire et l’éolien rentables. Voilà ce qu’il ne faut surtout pas avouer ! Et pourtant, avec des centrales au thorium (voir sur internet ce qu’il est dit de ce minerai) on pourrait avoir autant de courant que nécessaire à bon compte et progressivement se passer du pétrole et du gaz. Mais pour le moment on préfère l’ignorer !
Avec mes salutations distinguées.
Michel Dépraz