Après trois ans d’absence, le marché artisanal de L’Orient à fait son retour. Les 9, 10 et 11 décembre, 13 exposants se sont retrouvés à la salle de L’Orient pour proposer leurs produits artisanaux aux Combiers.

Un mélange d’anciens et de nouveaux
Tout commence à l’extérieur de la salle où, sous une tente, des bénévoles ukrainiens accueillaient les Combiers en leur proposant des spécialités culinaires de leur pays. Une fois à l’intérieur, anciens et nouveaux exposants se mélangeaient pour former un marché très convivial.
Certains exposants sont fidèles au poste depuis de nombreuses années. C’est le cas de Christiane Zimmermann qui participe au marché artisanal de L’Orient depuis 2008. Sur son stand on pouvait retrouver des objets de décoration créés à partir de bouts de bois, de pives ou de lichen trouvés dans la nature. Après trois ans sans marché, elle remarque que « les gens sont contents de venir et d’avoir une animation au village ».
Du côté des nouveaux, nous sommes allés à la rencontre de Philippe Morel et de son stand de confitures, de sirops et de conserves salées. Ancien pépiniériste et passionné de fruits, depuis qu’il est à la retraite il fabrique lui-même ses produits qu’il vend aux foires d’automne et de printemps ainsi qu’au marché du Sentier tous les jeudis matin. Cette année il a décidé de participer pour la première fois au marché de L’Orient, une expérience très positive.
Le Cercle d’Amis de Kinshasa
Pour la première fois depuis ces 25 ans d’existence, le marché a accueilli une association : l’association CAK, où le Cercle d’Amis de Kinshasa. Fondée en 2006 aux Bioux, cette association à but non lucratif a comme objectif de former des jeunes Congolais pour qu’ils puissent avoir un débouché professionnel. En plus d’un intérêt pour l’éducation, le CAK développe également un projet lié à l’agriculture et l’élevage. Après quelques années difficiles pendant le Covid, le CAK était présent au marché artisanal de L’Orient pour montrer aux Combiers leurs projets principaux. C’est avec un grand sourire que Roger Dayagbo, président et fondateur du CAK, accueillait toute personne intéressée par les activités de l’association.

