Le ciel nocturne au-dessus de
La Vallée est souvent à couper le souffle !
Si la journée a été agitée, alors le soir peut apporter la sérénité que toute mon activité tenait à distance.
Dans le silence et la contemplation du ciel étoilé, je me replace dans le décor réel de ma vie : le ballet sans fin des habitants du cosmos, étoiles et galaxies, à des distances et sur des durées que je peux difficilement concevoir.
Espace et temps
« Il a créé la Grande Ourse, Orion et les Pléiades », lit-on dans le livre de Job.
Toutes ces constellations existaient déjà aux temps bibliques, et pour la plupart, des milliards d’années auparavant. En les observant aujourd’hui, je réalise que ma vie s’inscrit dans une chronologie vertigineuse ; comme l’a écrit l’astrophysicien Hubert Reeves dans le livre éponyme, nous sommes des « poussières d’étoiles » et en les contemplant, je réalise que mes racines plongent loin dans le passé, et que je suis l’un des maillons de cet univers étonnant.
Je peux voir notamment la planète Vénus, juste après le coucher du soleil : c’est la brillante « étoile du Berger », qui sera aussi la dernière à briller au petit matin.
« Je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin », proclame Jésus dans l’Apocalypse. Le Ciel me parle donc aussi du Christ, de son importance capitale dans l’histoire humaine, de la lumière que Son message d’amour fait briller sur nos vies si nous écoutons Ses paroles.
Se recentrer
Mes problèmes ne vont pas se résoudre simplement en méditant sur la voûte céleste, mais le fait de les remettre à leur place m’aidera à les traiter avec plus de calme, et donc d’efficacité.
En plongeant mes regards dans les étoiles, j’ai même l’impression de voir écrit en grand le nom de leur Créateur, et du mien ; Son regard sur moi me donne l’assurance et la paix nécessaires pour poursuivre mon chemin.
Pasteur Philippe Allérat