La rédaction
Un grand merci à toutes et à tous pour votre présence à la balade du PEHVO du samedi 26 août dernier.
Une moitié de la matinée au sec et l’autre sous la pluie – météo idéale pour nos cours d’eau – nous avons visité quelques-uns des endroits clés du parcours de l’Orbe en amont du Brassus et jusqu’en France voisine.
Visite guidée et commentée par les spécialistes et experts de l’association toujours disponibles pour répondre aux questions parfois inquiètes de ceux que la bonne santé de nos cours d’eau préoccupe.
Lors de notre arrivée à la Planche Paget côté français en tout début de matinée, on est frappé par l’impression d’un débit très bas, confirmé tout de suite par un coup d’œil à l’application de Office fédéral de l’environnement (OFEV): 27 litres/seconde à 9h00. Ce débit est mesuré et envoyé en temps réel par la Station Fédérale de mesure N° 2371 que nous visiterons une heure et demie plus tard en retraversant la frontière.
Un autre arrêt à Bois-d’Amont sur le cours de l’Orbe, fait découvrir à beaucoup d’entre nous, un ouvrage étonnant: le Barrage des Meuniers. C’est aussi en visualisant le cours d’eau ainsi retenu et débordant faiblement, qu’on prend conscience de la sévérité de l’étiage des dernières semaines.
La pluie annoncée et tant attendue salue notre arrivée à la Station Fédérale de mesure de la frontière coté helvète. Le temps d’y parvenir, la mesure du débit de l’Orbe est montée à 32 litres/seconde.
De retour à notre point de départ, le téléski du Brassus, nous nous intéressons maintenant au ruisseau du Brassus, véritable poumon de l’Orbe, dont la source n’est qu’à quelques centaines de mètres de là. Explications à l’appui, nous passons du point de captage en amont à la station de filtration de l’eau du réseau en contrebas.
Malgré tous les efforts pour lisser le captage dans le Brassus, le débit minimal exigé par la loi (50 litres/seconde) n’arrive pas à être maintenu en permanence: pour exemple le jour même de notre sortie, le ruisseau frôle les 29 litres/seconde. Ces étiages sévères et à répétition provoquent l’affaissement de
toute la biodiversité de ce cours d’eau. Il est donc capital de protéger au maximum ce ruisseau afin de préserver ce patrimoine régional.
Notre balade didactique se termine à la buvette du téléski du Brassus qui nous abrite d’une belle averse – pendant une collation bien méritée – qui fera remonter un peu les débits de nos rivières à la satisfaction de tous.
Le succès de cette rencontre et l’intérêt dont vous faites preuve, fait envisager
au PEHVO d’autre sorties du même genre et dans un futur proche, mais rendez-vous d’ores et déjà le
5 octobre pour la journée de nettoyage des rives de l’Orbe. Là aussi on vous attend nombreux!
PEHVO
