Après l’acceptation de la 13e rente AVS, se pose maintenant la question de son financement!
Les propositions actuelles sont toutes des fuites en avant avec principalement un augmentation de la TVA et des ponctions sur les salaires…
Un scandale! En effet, chaque fois où il a fallu se serrer les coudes, le peuple suisse a accepté des impôts provisoires: pourcentage d’un tiers sur les intérêts (impôt dit anticipé), IFD, Impôt Fédéral Direct pour élever rapidement l’effort de guerre de défense contre la menace de la dictature allemande, fin des années 1930, ensuite taxe + surtaxe sur les carburants pour accélérer la mise en place du réseau autoroutier suisse planifié et aujourd’hui pratiquement achevé. Ces impôts, «provisoires et à but ciblé» auraient du être abolis au siècle passé. Nous payons déjà trop d’impôts, dont certains sont obsolètes donc frauduleux!!
Il s’agit maintenant de repenser la distribution, avec un regard rétrospectif et actualiser les bénéficiaires!
On aide certains pays du tiers-monde depuis de décennies, faisons le bilan!
a) our ceux qui se sont «développés», peuvent-ils nous rendre la monnaie, une bon coup de pouce pour notre AVS!
L’entre-aide est la base, le sens unique, c’est de l’assistance malsaine et souvent un oreiller de paresse!
b) ceux qui stagnent, arrêtons de verser notre argent (nos impôts) dans ces tonneaux sans fond, nous avons d’autres priorités chez nous!
La Confédération a avoué n’avoir pas les moyens de contrôler l’utilisation des fonds accordés à diverses institutions, ONG, autres organisations demanderesses. Il faut des accidents de parcours pour faire éclater des abus, comme le salaire faramineux de l’ex-directrice du CICR en 2023. Certains cantons ont déjà supprimé les rentes à vie pour des élus grassement payés pendant leur fonction et qui peuvent mettre en place des systèmes de rentes indépendants! A quand une généralisation de cette pratique?
Nous vivons dans une confédération de cantons qui doivent se responsabiliser et éviter d’octroyer à Berne des tâches et leur subventionnement qu’elle ne peut pas contrôler!
Banque nationale indépendante? Un droit de regard et d’information serait toutefois bienvenu pour éviter certains copinages! Je pense aux taux généreux octroyés par la BNS aux diverses banques «prêteuses» qui répercutent cette manne sur leurs directions et actionnaires, mais peu ou pas sur les détenteurs de comptes d’épargne!
Les Suisses travaillent beaucoup, payent déjà trop d’impôts! Il s’agit de revoir la distribution en Suisse et de n’arroser l’étranger que lorsque le ménage helvétique est reconsidéré, paye moins d’impôt et peut jouir d’une AVS qui devrait couvrir le minimum vital.
Georges du Pont