La Favj du 18 avril contenait deux courriers des lecteurs. Le 1er parlait de la CEDH. Et oui, nous avons tous des droits, mais aussi des devoirs. Et la justice humaine n’est pas toujours… de bonne foi.
Le 2e article parle du conflit entre Israël et le Hamas, conflit qui est loin d’être fini. Je suis d’accord avec cette conclusion, mais pas pour les mêmes raisons. En effet, le « vrai » conflit se porte sur Jérusalem, mentionnée nommément au moins 600 fois dans la bible et zéro fois dans le Coran. Il n’empêche que les musulmans considèrent que cette ville est le 3e lieu saint de l’Islam, lequel Islam est apparu environ 600 ans après Jésus-Christ. Jérusalem est le véritable objectif du Hamas, du Hezbollah, de l’Iran, etc.. Et bien entendu, si Israël pouvait être détruit (mais il ne le sera pas) Jérusalem perdrait son statut.
Un peu d’histoire: Jérusalem a connu des périodes mouvementées depuis plus de 2000 ans. Lors des fouilles archéologiques, à certains endroits, il a fallu creuser plus de 12 mètres pour retrouver le niveau des rues où a marché Jésus, et encore 10 mètres de plus pour celui où a marché le roi David !!
1867 : le reporter Mark Twain, décrit la terre sainte comme « un pays
morne, sans espoir, un pays qui brise le cœur… Les vallées sont désertiques… ». 1897 : congrès de Bâle avec Theodor Herzl. 1917 : Déclaration du secrétaire d’Etat britannique Arthur Balfour : « le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif (a national home for the Jewish people) ». 1920 : A San Remo, la Société des Nations (ancêtre de l’ONU) attribue le mandat sur la Palestine aux Britanniques. Il est question entre autres d’Israël. Et c’est là que les interprétations commencent à diverger… Le 29 novembre 1947, l’ONU vote le partage de la
« Palestine », avec un Etat juif qui
obtient le 56% du territoire. Le 14 mai 1948 : Proclamation de la création de l’Etat d’Israël. Un jour après, soit le
15 mai 1948, les arabes attaquent. Alors commence la guerre Israëlo-arabe… Et c’est loin d’être fini…
Le 13 septembre 1993, les accords d’Oslo sont signés et, sous les yeux de Bill Clinton, Yitzhak Rabin et Yasser Arafat se serrent la main. On en a presque les larmes aux yeux.
Problème : Arafat ne dit pas toujours la même chose s’il parle en anglais ou en arabe. Le 10 mai 1994, soit 8 mois après ce moment historique, le même M. Arafat va dire dans une mosquée à Johannesburg : « Nous acceptons cet accord de paix, mais seulement pour continuer notre route vers Jérusalem ».
Le conflit est donc spirituel et on ne peut pas résoudre un problème spirituel avec des solutions humaines. Cela, les nations occidentales ne l’intègrent décidément pas !!
Il existe heureusement un autre droit, incorruptible lui, c’est le droit divin. Aussi fou que cela puisse paraître, la bible contient moultes prophéties qui se sont déjà réalisées. Or elles ont été annoncées ~ 700 ans avant (crucifixion de Jésus-Christ, cf. Esaïe 53), et même ~ 2’600 ans avant (création de l’Israël moderne en 1948,
cf. Esaïe 66 : 8) !!! Et cette même bible parle souvent d’Israël !
Les versets bibliques sont éloquents quant au droit divin ! Lévitique
25:23 : « car le pays est à moi, car vous êtes chez moi comme étrangers et comme habitants ». Voir aussi Joël 3: 1-2. La solution à deux états, avec Israël pris en « sandwich » entre Gaza ET la Cisjordanie, (et Jérusalem scindée en deux ?), serait vouée à l’échec. Gare aux pays et hommes politiques qui seraient tentés par cette « solution ».
Que ce soit en Israël, à Gaza, en Iran, en Turquie, en Russie, en Europe, et dans tous les pays, beaucoup d’hommes et de femmes sont en souffrance. Rencontrer Dieu, sans faire semblant, cela vous change la vie ! Des Juifs et des musulmans en ont fait l’expérience, parfois au péril de leur vie. Quelques intrépides n’hésitent pas à témoigner de leur foi…ensemble ! C’est magnifique !
Vivement la vraie paix, pas celle des hommes, pas celle de l’UNWRA et de l’ONU, mais « la paix qui surpasse toute intelligence ». Elle est offerte par Dieu en Jésus-Christ, pour « pacifier » le cœur de chacune et chacun. Quand on l’expérimente, une paix comme celle-là est merveilleuse et n’a pas de prix !
M. Borel