La rédactionOui, mardi passé! 1er jour sans pluie après une trop longue série humide…
Il y a une belle floraison des prés et des champs, les abeilles peuvent enfin sortir et butiner…
C’est aussi le jour qu’attendaient de gros engins de tonte, tellement bruyants chez le voisin que le bruit traverse mon double vitrage…
Je regarde les fleurs de notre Parc naturel disparaître! Mais ce qui apparaît, c’est la couleur de la terre, qui va être stérilisée par le rayonnement UV, tellement le gros engin tond à raz le sol, en polluant l’atmosphère et empêchant la photosynthèse de la verdure qui fixe le carbone!!!
Il est temps que les mentalités changent, qu’on limite au minimum la mort des plantes et des fleurs dans l’année. Quant au gazon bien (mal) traité, ce n’est rien d’autre qu’un désert vert, trompeur pour les insectes et une partie de la faune ailée et trottinante…
Nous vivons avec les contraintes d’un Parc naturel du Jura vaudois, avec ses avantages et quelques nouvelles contraintes, dont celle de la remise en question des vieilles habitudes, surtout celles de liquider la végétation spontanée!
Georges du Pont