Un préavis municipal commun aux 3 communes a été adopté par les Conseils communaux. Son nom: adoption du volet stratégique du Plan Directeur Régional des Zones d’Activités de la Vallée de Joux. Son objectif: garantir des zones d’activités légalisées répondant aux besoins de l’économie pour les 20 prochaines années. Une surprise de taille, impossible d’amender ce préavis! Il aurait fallu que les 3 Conseils le refusent. Autre élément déraisonnable: les Conseils se sont prononcés sur les futures zones sans savoir ce qui va être construit dessus. N’est-ce pas un peu fou? Dans ce remaniement des zones, on évoque des conséquences financières pour les propriétaires, mais sans aucune information sur leur teneur! C’est encore plus fort!!! On cite la croissance économique, les besoins en augmentation. Mesdames et Messieurs, une vraie interrogation pointe: dans tout cela, pense-t-on encore vraiment à l’humain, aux habitants, villageoises et villageois qui aspirent à une existence dans le meilleur art de vivre réel et non pas fracassé de constructions multi-gabarit tout azimut. Arrêtons de prôner le développement économique à croissance infinie. N’est-il pas temps de revoir nos fonctionnements avec une évolution raisonnée et raisonnable? Autre sujet délicat. Jetons maintenant un regard sur le blasonnement proposé pour La Vallée future. Trois roues entrelacées et dentées de 24 pièces qui ne veulent absolument rien dire, à part grincer. Je veux bien partager le bleu pour le lac et le blanc pour la neige (ou l’apéro) mais l’ensemble du truc n’a aucun sens, n’est pas très heureux. Nous signifier d’argent à trois roues de sinople entrelacées et dentées de 24 pièces à la champagne d’azur est pompeux mais surtout imbuvable. Les commentaires des archives cantonales, je cite: «vous avez eu recours à une simplicité séduisante, à laquelle nous ne pouvons que nous rallier». Les Anciens doivent se retourner où qu’ils soient. Je souhaite que cet essai de graphisme loupé et insignifiant aux yeux de beaucoup soit déposé sans honneur ni message à la déchetterie.
Un citoyen, Olivier Lugrin