Depuis son indépendance en 1836, on surnomme cet Etat The Lone Star State, «l’étoile solitaire». Un vent de liberté souffle sur cette terre de cowboys et de pétrole où les espaces naturels se font particulièrement saisissants.
En présence du conférencier qui raconte et témoigne.
Le film
Immensités arides, vallée du Rio Grande, architecture vertigineuse… dans ce vaste Etat américain, on dit que tout est plus grand qu’ailleurs, même le ciel! Au-delà des clichés, Austin, Dallas, San Antonio, Galveston ou El Paso surprennent par leur riche patrimoine, leur ADN hispanique, leur amour pour l’art contemporain et la musique.
Alamo, San Antonio. C’est ici que commence le voyage ainsi que l’épopée du Texas indépendant. En 1836, Davy Crockett et plusieurs dizaines d’irréductibles se sacrifient face à la puissante armée mexicaine au nom de la liberté… 180 ans plus tard, la devise de l’Etat demeure «Remember the Alamo»: «Souvenons-nous d’Alamo».
Classées au patrimoine de l’humanité par l’Unesco, les missions espagnoles aux alentours datent du 18e siècle. Quelle surprise de découvrir de tels vestiges au Texas! Mais l’histoire de ce territoire reste fort mal connue. En effet, on ignore souvent qu’il fut français au 17 e siècle. Les Texans restent fidèles à leur héritage mais ne figent jamais leurs traditions dans le passé. Certes, on y fabrique toujours des bottes de cowboys… mais avec un look terriblement moderne. On y écoute de la country revue par Willie Nelson dans un son plus brut et moins commercial.
Une visite d’Austin s’impose, capitale mondiale de la musique live, avant de se rendre à Dallas avec la visite de deux sites emblématiques: le lieu de l’assassinat de JFK et le ranch Southfork à l’«univers impitoyable». La ville offre bien d’autres surprises avec une vie nocturne trépidante, des bars de cowboys, un immense Art District où se concentre le plus grand nombre de prix d’architecture au monde.
Cécile Clocheret et François Picard
A l’aube de la vingtaine, Cécile Clocheret effectue un parcours initiatique en Amérique centrale. De ces rencontres avec les peuples indigènes naissent ses premiers documentaires. Enfant, François Picard vit deux ans au Texas. Depuis, il ne cesse d’y retrourner, happé par cet Etat «qu’on adore détester». Pour la télévison française ou les réseaux de conférences, leurs films nous emmènent de Madagascar à l’Indochine, en passant par la Corée du Sud, le Pakistan ou l’Inde.
Film présenté par François Picard
En salle du 8 au 26 mars 2019
Cinéma Le Sentier: mercredi13 mars à 20h
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