Le printemps et plus, que nous allons essayer de vivre est là. Comme également le Covid-19. Ce nombre nous retourne vers le millésime 2019 et aujourd’hui l’on peut imaginer les conséquences morales et autres si la force invasive du fléau avait touché, allez au hasard, le centenaire du FCVJ ou la Fête des Vignerons. Sapristi, mieux vaut évacuer cette pensée en ces temps où la pandémie s’établit partout avec la complicité directe ou indirecte du genre humain.
Le «Restez chez vous» des directives confédérales sont à prendre au sérieux, de même pour les distances et l’emploi du savon. Je salue et félicite avec force les acteurs et actrices des secteurs concernés pour combattre ce virus fou. Pour appuyer le système, l’armée suisse a été appelée à la rescousse. J’applaudis évidemment cette appréciable initiative pour la collectivité et pour la population. Néanmoins, mon incompréhension s’est installée un soir devant le téléjournal. Le sujet traitait de l’appui de l’armée et les images montraient l’arrivée des soldats réquisitionnés. On aurait pu dire c’est impeccable, mais voilà, comble du comble, ils étaient équipés du fusil d’assaut!!! La nécessité d’obliger les soldats à prendre leurs fusils m’est apparue inadéquate et bien farfelue pour contrer le virus.
Donc, la grande muette, Il serait intéressant de savoir contre qui on bataille…
Avant le 1er avril.
Olivier Lugrin