Soit je suis très naïve ou en perte de confiance. Eh bien, je pensais que depuis des années et des années je buvais et mangeais sainement, protégée par nos autorités et que de préserver la vie et maintenir la santé… faisaient partie des priorités.
Comment cela se fait-il, que de soigner est plus important que de prévenir… et pourtant n’est-ce pas ce que propose «le principe de précaution», outil précieux… mais, qu’est-ce vraiment? D’après Wikipédia: Le principe de précaution est une disposition définie et entérinée lors du sommet de Rio de 1992. Cette disposition expose que malgré l’absence de certitudes, à un moment donné, dues à un manque de connaissances techniques, scientifiques ou économiques, il convient de prendre des mesures anticipatives de gestion de risques en égard aux dommages potentiels sur l’environnement et la santé. De nombreux pays ont inscrit ce principe dans leurs droits nationaux. Ne serait-ce que du pipeau?
Eau? Nouvelle déconvenue: notre eau potable, ne serait donc pas si propre que cela? Grâce à des analyses de plus en plus performantes, il est aujourd’hui possible de connaître la qualité de nos eaux… c’est peut-être moche pour certaines firmes bien établies en Suisse, dont les produits sont remis en cause.
Cependant, je ne remets pas en cause le travail du monde agricole, au contraire, j’ai beaucoup de respect pour ces hommes et ces femmes qui par leur travail assidu me donnent ma subsistance; si je devais être fâchée, cela serait contre ces firmes qui nous prennent en otage en produisant des pesticides de synthèse pour un rendement de pointe.
Oui, je suis prise en otage, car par souci de loyauté envers le monde paysan, j’hésite encore à franchir le grand pas des «oui». Mais je souhaiterais tellement pouvoir offrir un aliment et un verre d’eau à ma petite-fille en la regardant droit dans les yeux, et lui dire: c’est bon pour ta santé.
Et pourquoi cela serait-il un privilège et une exclusivité pour les bobo-écolos que de manger et boire sainement, ne serait-ce pas des droits fondamentaux auxquels aspire chaque être humain?
Face à ces votations, je dois faire une pesée d’intérêts? Alors où sont les intérêts pour les jeunes générations et pour notre terre?
Les membres du Conseil fédéral et le Grand-Genève sont fiers d’accueillir les chefs d’Etat Poutine et Biden, fiers aussi d’accueillir dans les laboratoires de Spiez les «agents pathogènes comme le covid» sous la haute surveillance helvétique. Notre argent y contribue certainement!
Ne serait-ce pas également une fierté que d’être les premiers à innover et à protéger la population de certains dangers qui passent à notre insu dans notre corps et sont potentiellement dangereux.
Ouf! je fais une pause. A mon âge, j’ai l’avantage de connaître mes besoins, ma faim. Maintenant que je sais que le ⅓ des aliments est perdu ou gaspillé le long de la chaîne alimentaire…et que je fais partie de cette chaîne, je suis prête à manger des fruits, des légumes non calibrés, de proximité et de saison.
Encore juste un petit clin d’œil à la rts… je ne sais pas si cela était voulu, que le même soir soient diffusées les émissions «Caravane FM: sans la famille on n’est rien», reportage à l’institut Saint-Raphaël à Sion et puis «Infrarouge: débat de politique et de société sur: Loi fédérale sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme.» Emissions enrichissantes. Dans Caravane FM, j’ai pu observer le travail accompli auprès d’enfants et de familles en difficulté et sur Infrarouge suivre le débat concernant la prochaine votation… entre parenthèses, ils n’ont pas débattu des répercussions de cette loi sur les enfants!?
Oui, mais que vais-je voter, oui, non ou blanc Blanc… comme neige! Suis-je trop naïve ou en perte de confiance?
C.RoYer