Fin de saison prématurée pour l’Essor

La Galerie d’art du Sentier a été contrainte de fermer ses portes

La Galerie d’art du Sentier a été contrainte de fermer ses portes en milieu de semaine passée. L’exposition de deux peintres prévue à la fin du mois, la dernière de l’année, est reportée à des jours meilleurs.

Le rideau est tombé sur «Frimas ardent» de Pierre Cotting quatre jours plus tôt que prévu, le 4 novembre dernier, dans le cadre de la fermeture des lieux culturels et de divertissement décrétée par le Canton. L’exposition du peintre des Charbonnières, sa sixième à la Galerie d’art du Sentier, aura connu un joli succès. Par contre, cette fermeture a un impact sur la prochaine exposition prévue à l’Essor. 

UNE EXPO À REPORTER

Les œuvres de François Duruz, aquarelliste et de Claude Maillefer, peintre à l’huile ne seront pas vernies le
21 novembre prochain comme prévu, les nouvelles mesures de restriction courant pour l’instant jusqu’à la fin du mois. Que devient-elle alors? Du côté de l’Essor, on évoque sans trop y croire la possibilité d’une réouverture pour deux semaines, éventuellement trois, au début décembre. Sinon, l’intercaler au printemps. «Mais c’est le flou», résume Christian Vullioud, du comité de la galerie.

REPRISE EN JANVIER AVEC LES BOURBAKIS

De fait, le calendrier de l’Essor est traditionnellement prêt une année à l’avance. Au début de l’an prochain, c’est une exposition historique qui rouvrira les feux: proposée par l’Association du Patrimoine, une exposition sur le replis dramatique de l’armée du général Bourbaki (12’000 hommes ont débarqué à La Vallée par le Risoux), dont on célébrera le cent cinquantième anniversaire, durera du 16 janvier au 14 mars.
Suivra, en mars, l’annuelle des amateurs d’art, annulée cette année en pleine première vague du Covid.

BOULEVERSEMENTS PAS TROP MAL GÉRÉS POUR FINIR

Si ces expositions peuvent se tenir normalement, avec masques et désinfectant, s’entend, la Galerie d’art aura finalement tiré son épingle du jeu d’une année compliquée. «Notre exposition Nature et Industrie, lancée avec un mois de retard, aura finalement marqué l’été combier. Nous sommes en train de finir de la démonter», relève par ailleurs Christian Vullioud.