L’Instrum se languit

Depuis 1841, L’Union Instrumentale du Brassus, dite «L’Instrum», fait partie du paysage culturel combier. Touchée elle aussi par les restrictions sanitaires actuelles, la société est désoeuvrée depuis mars dernier. Entretien avec Yves Chenaux, Président de cette dernière, pour savoir ce qu’il en est.

C’est très compliqué

«Nous n’avons plus de concerts, ni de manifestations depuis le 10 mars 2020, explique Yves Chenaux, président pour encore quelque temps de la société de musique. On a subi, comme tout le monde, cette crise sanitaire, ce qui fait qu’on ne répète plus, même si on a pu reprendre un peu entre mi-août et mi-octobre. On a essayé de faire à distance avec des outils pas vraiment adaptés pour un orchestre de 15, 20 ou 25 personnes, l’essai n’a pas été concluant et les gens sont frileux.

A quand la reprise?

«On attend les directives pour pouvoir reprendre notre activité, mais on se demande comment? Avec qui? Quand? On s’habitue à faire autre chose et on craint une défection des effectifs. On espère revoir tout le monde à la reprise, mais c’est la situation générale de la vie associative. Le but est de se retrouver, faire pas seulement de la musique mais aussi être ensemble et de partager, c’est important!

Nouveau directeur

«Début septembre nous avons recruté un nouveau directeur, Alexandre Camelin, qui vient de Morez en France voisine. Quant à moi, j’étais sensé démissionner de mes fonctions de président de la société en novembre dernier mais ce n’est pas acté car nous n’avons pas pu faire d’assemblée! On espère vraiment que ça s’arrête vite et qu’on puisse reprendre plus ou moins normalement, refaire des concerts et se retrouver. Dès la reprise, les répétions se feront, comme d’habitude, les mercredis à 20h au Casino du Brassus, la porte est ouverte à tous ceux qui ont envie de faire un peu de musique!»