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Pôle Santé: Point Covid

Vaccination des Combiers en ligne de mire

Toutes les semaines, en collaboration avec le Pôle Santé Vallée de Joux, nous vous proposons un «Point Covid» afin d’en savoir plus sur la situation sanitaire combière. Les informations données ci-dessous pouvant évoluer d’un jour à l’autre, la FAVJ mettra à jour régulièrement son site internet.

Vaccination des Combiers en ligne de mire

A ce jour, il y quatre centres de vaccination au niveau cantonal: l’Hôpital d’Yverdon (eHnv), celui de Morges, la Clinique la Lignière à Gland et Unisanté à Lausanne (CHUV). La vaccination, sur rendez-vous, y est d’ores et déjà possible, gratuite sur base volontaire. A partir du 25 janvier, Payerne et le HRC Riviera Chablais pourront à leur tour vacciner. Pour y accéder, il faut se rendre sur www.coronavax.unisanté.ch et commencer l’évaluation en remplissant le formulaire. Sont actuellement éligibles les groupes de:

  • personnes âgées de 75 ans ou plus
  • résidents et personnel des EMS
  • personnes avec maladie chronique à haut risque
  • Personnel de santé en contact régulier avec patient(es) Covid-19 ou patient(es) particulièrement vulnérables (immunosupprimés, patients gériatriques)

Attention, les femmes enceintes et les personnes qui ont déjà eu le covid, ainsi que ceux qui ont de la fièvre 48h avant le rendez-vous ou sont en quarantaine, ne peuvent se faire vacciner. Toutes les informations sont disponibles sur la hotline cantonale: 058 715 11 00

Ici

Pour La Vallée, cela se fera en deux phases, tout d’abord une équipe mobile de vaccination cantonale viendra la dernière semaine de janvier et début février pour vacciner le personnel et les résidents du PSVJ. C’est un dispositif important, supporté par la protection civile. Pour la suite, une séance est prévue cette semaine pour avoir l’aval du canton et devenir un centre de vaccination cantonal. On attend également l’approbation de Swiss Medic du vaccin Moderna sur le territoire suisse. Ce dernier a la préférence car il génère une logistique plus légère, en effet, il se conserve à -20° au lieu de -70° pour Pfizer et est plus facile à préparer. «Une fois qu’on a cette approbation, ce sera certainement celui-là, indique le Dr Surennaidoo Naiken, directeur médical du PSVJ, si tout se passe bien, on pourra commencer en février.»

Nouvelles souches

Pour contrer efficacement les variantes anglaise et sud-africaine du virus, toute personne de retour de ces pays, ou en transit de plus de 24 heures dans ces pays, ou en contact avec des gens de retour, doivent être en quarantaine, symptomatiques ou pas et se faire dépister. A la prise de rendez-vous pour un vaccin, il est important de le signaler. A noter qu’à l’heure actuelle, on peut savoir si on est atteint de ces variantes-là lors du dépistage.

Au PSVJ

A l’heure actuelle, deux patients covid se trouvent en soins aigus, mais sont stables. Aucun décès lié au Covid n’est à déplorer, aucun membre du personnel n’est infecté ou en quarantaine, aucun résident n’est touché. Les visites en EMS sont autorisées, programmées et strictement encadrées. Le reste des services fonctionne normalement. Première et deuxième vague Des différences notables ont été constatées entre la première et la deuxième vague. «Lors de la première, nous étions en état d’urgence et souffrant d’un manque de matériel. On était beaucoup plus restrictifs, explique le Dr Surennaidoo Naiken, ça a certes porté ses fruits mais on a vu que certaines personnes à l’EMS étaient dans un état délétère. Pour cette deuxième vague, nous maintenons les visites avec une organisation différente, on a pu organiser la fête de fin d’année au PSVJ et certains ont même pu retrouver leurs familles. On a maintenu l’activité du bloc opératoire et du reste. On a voulu que les personnes soient plus sereines, on a mieux communiqué, avec l’aide des medias locaux et allongé nos séances avec les répondants administratifs. Les tests rapides ont changé la donne, ils ont permis de casser plus rapidement les chaînes de transmission en testant à large échelle: les quarantaines sont mieux ciblées et les gens plus libres, contrairement à la première vague.» Pascale Meylan, directrice du PSVJ ajoute «Le pôle dans son ensemble a relevé le défi de conjuguer première année d’exploitation et année exceptionnelle chahutée par le covid. Les équipes ont été au rendez-vous, l’organisation médicale et le soutien des partenaires également.»

Bonnes nouvelles au PSVJ pour 2021

Le PSVJ devient attractif! Ou serait-ce la Vallée de Joux? Quoi qu’il en soit, de nombreux spécialistes ont postulé: cardiologue, gastroentérologue, orthopédiste, neurochirurgien, rhumatologue… Tous ont démontré un vif intérêt à venir travailler au PSVJ. A ce jour, le cardiologue et le gastroentérologue sont confirmés, le rhumatologue le fera d’ici peu. L’offre médicale s’étoffe avec l’agrégation de 5 médecins en 2021. Les savoir-faire et compétences en interne seront également mieux exploitées, notamment en physiothérapie. Le CAT (Centre d’accueil temporaire) va emménager dans des locaux plus grands, la construction d’un EMS est sur les rails et le centre d’imagerie et le laboratoire seront agrandis. Autre bonne nouvelle, Rebecca Ruiz, Conseillère d’Etat vaudoise, rendra visite au PSVJ le 1er mars.