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Interviewé par Simon Matthey-Doret, lors du Journal du Matin du vendredi 10 mars, quant au rejet par le peuple (à 60%) de la RIE III, à la question «Comment analysez-vous, avec le recul, cette défaite»?, M. Pascal BROULIS répond (je cite): -«D’abord, j’ai gagné! C’est un fait! Dans mon Canton et sur le plan fédéral. Je suis fédéraliste». Et le journaliste, surpris, de poursuivre:- «Vous défendiez les intérêts notionnels. Et ça, le peuple n’en a pas voulu»… -«Attendez, le peuple n’a pas voulu des intérêts notionnels, il ne savait même pas ce que c’est»!
Le courageux journaliste s’accroche en répliquant: -«Vous pensez qu’on ne vote pas en connaissance de cause sur un sujet fédéral»? -«Ben, parce que la difficulté, eh, eh, en matière de fiscalité, il faut connaître chaque situation et puis connaître les incidences que ça a. Ce sont des outils de planification fiscale à l’échelle européenne et internationale»…
En cette période pré-électorale débouchant sur le renouvellement des nos Conseillers d’Etat fin avril 2017, nul doute que les citoyen(ne)s contribuables sauront apprécier, à leur juste valeur, ses aimables propos sur leurs connaissances et sur leur conscience civique!
Frank Paillard, les Charbonnières