LOUIS PELLET,
Né le 8 avril 1927 à Oued-Zagua en Tunisie où son père défrichait une vaste terre aride éloignée de tout. Le petit Louis a vite été rapatrié à la
Vallée de Joux Derrière-la-Côte chez sa grand-mère Eugénie. Veuve encore jeune, femme à poigne sévère qui s’est révélée une excellente éducatrice. En témoigne le parcours du petit «Africain»: Ecole primaire dans son village, collège Chez-le-Maître, Gymnase à Lausanne, HEC.
Il a enseigné aussi au Centre Educatif. Ses anciens élèves se souviennent encore de ce professeur moderne et sympathique.
Incroyant, sa seule bible était le SPORT une discipline où il a brillé d’un éclat particulier. Doué, adroit, inspiré, facile là où le commun des athlètes transpire. Athlétisme, basket, et surtout tennis, rien n’avait de secret.
Touche-à-tout très souvent avec succès il ne tirait nulle gloire de ces victoires tout cela allait de soi. La liste serait longue. Signalons seulement son top 10 Tennis national et son titre de champion Vaudois de décathlon en série B à Yverdon en 1950 sous les couleurs de la gym du Sentier.
Louis Pellet aimait sa Vallée. Si il n’y est pas resté c’est qu’il redoutait son climat, l’hiver surtout. Il s’est établi en Espagne. Il revenait tous les étés dans son chalet au-dessus de Derrière-la-Côte. Ceci tant que sa santé le lui a permis.
Plus tard a été le passage du fauteuil au lit et du lit au fauteuil. Le
24 avril dernier à l’hôpital de San Juan, comme tombe une feuille l’automne, Louis Pellet s’est éteint. Reste le souvenir d’un ami simple et généreux.
A son épouse Nelly va notre sympathie.
Daniel Capt