En fait, le Conseil Fédéral propose au peuple suisse de s’automutiler. Si nous prenions cette « histoire» de RFFA par l’autre bout de la lorgnette…
Voyons voir! Que s’est-il passé au juste? Certaines autorités communales, cantonales et fédérales ont accepté que des multinationales s’installent dans notre pays, ceci sans payer d’impôts pendant des années, voire des décennies sous prétexte que cela ne pouvait qu’être bon pour l’économie et l’image de la Suisse. En réalité, si l’on y regarde de plus près, ces autorités devraient toutes être traduites en justice car elles ont cédé à une forme de corruption. Bien sûr, ces entreprises, sans scrupules, avaient le beau jeu: Si nous ne pouvons pas nous installer chez vous, d’autres seront très contents de nous accueillir!… Même aujourd’hui elles brandissent toujours ces mêmes menaces.
Le calcul que nous propose le Conseil Fédéral est misérable car il va faire porter au peuple (à moyen terme), le poids des impôts que ces multinationales n’ont pas payé à l’Etat et, par la même occasion, blanchir tout ce petit monde, autorités inclues. Un «joli» tour de passe-passe qui permettra de tourner cette page qui menace sérieusement de brûler les doigts de tous les personnages concernés.
Les autorités responsables doivent être sanctionnées, les accords signés doivent être dénoncés et les entreprises concernées se doivent de payer les impôts dû avec effet rétroactif. Ce n’est pas au peuple de couvrir ces malversations.
Quant à l’image que la Suisse peut retirer de la présence de ces multinationales «indélicates» sur notre territoire… A vous d’en juger…
Pour ce qui est du «cadeau» offert pour faire passer la «pilule», les deux milliards pour l’AVS, rien n’empêche la Confédération, qui je le rappelle, à fait un bénéfice de trois milliards l’an passé, (dixit Alain Berset), de maintenir son offre «généreuse»!…
Daniel Rochat