La deuxième Journée suisse de la lecture à voix haute a eu lieu mercredi 22 mai, autour du thème du handicap.

A midi, c’est à la galerie de l’Essor qu’une première séance de lecture à haute voix a eu lieu, avec une quinzaine de participants. Ceux-ci ont entendu la conteuse Marie Meylan, du Séchey, par ailleurs bénévole à la bibliothèque sonore, leur lire de courts récits et autres textes traitant de gastronomie, de voyage et de petit chaperon dans le rouge. Dans ce cadre, les visiteurs ont aussi pu découvrir l’exposition de peintures d’Ada Massaro et profiter de sa présence pour échanger avec elle dans le prolongement des lectures. «La lecture à haute voix n’est pas réservée aux personnes bien voyantes et bien entendantes», s’enthousiasmait Karine Richard, du comité de l’Essor.
Ces lectures ont été interrompues, sinon agrémentées, par un apéritif et un repas en commun.
Langue des signes à la Médiathèque et lectures bilingues au Brassus
L’après-midi, c’est dans un second lieu, à la Médiathèque de Chez-le-Maître, que le petit chaperon rouge a poursuivi sa route avec d’autres héros sortis des contes. Cette fois-là, Marie Meylan était accompagnée d’une femme qui traduisait ses lectures en langue des signes. Troisième «halte» de la journée, une intervention dans les classes 1-4P du Brassus et la lecture de textes en deux langues, avec le concours de parents d’élèves allophones, manière de favoriser les échanges et la reconnaissance réciproque.
Des textes, fournis par la bibliothèque Globlivres de Renens, ont été lus, à côté du français, en Allemand, Espagnol, Brésilien et Arabe. Cette «journée de la lecture à haute voix» a été lancée l’an dernier, comme une forme de pendant à la Nuit du conte, par l’Institut suisse Jeunesse et Médias, dans le but de souligner l’importance de la lecture à voix haute.
