Mes félicitations à Monsieur Nicolas Rochat Fernandez, lequel conteste avec pertinence l’ingérence intolérable de l’Union européenne dans la gestion de nos institutions politiques dont une des directives protège encore et providentiellement le travailleur et son salaire. L’Union européenne se ridiculise à vouloir remettre en cause, avec une parfaite mauvaise foi, nos protocoles de régulation et de protection dans le domaine salarial. Elle accuse la Suisse de protectionnisme alors qu’aucune discrimination n’affecte les travailleurs étrangers solliciteurs d’emploi. Par ailleurs, ne craignant pas deux poids, deux mesures, elle tolère, préférant un atermoiement prudent et le maintien des bonnes relations diplomatiques avec son puissant voisin, les Etats-Unis, les mesures drastiques protectionnistes imposées par le président Donald Trump qui taxe les produits importés. C’est honteux.
L’attitude de l’Union européenne confine à l’obsession d’embêter un petit pays indépendant qui se porte bien. Ce n’est pas à son honneur et elle ferait mieux de consacrer ses efforts à régler les immenses problèmes cruciaux qui plombent, en son sein, les relations étatiques, culturelles et commerciales. Elle finira par contester notre démocratie directe, une insulte à son empire économique qui favorise le haute finance spéculative et les profits boursiers en délaissant tragiquement les peuples qui devraient être sa priorité absolue.
Danielle Berger
L’Orient