Sur la montagne
En ce mois de mai, les troupeaux montent à l’alpage. C’est avec bonheur qu’on les voit passer dans les villages, avant qu’ils ne bifurquent vers les sommets. Ils s’apprêtent à passer tout l’été là-haut, dans les pâturages, loin de l’agitation d’en bas. Monter sur la montagne, c’est une image qui me parle. Dans la bible, la montagne est souvent le lieu d’une rencontre des hommes et des femmes avec Dieu. Pourquoi? C’est une image. Loin de l’agitation d’en bas, les voilà disposés à entendre sa Parole. Pour nous aujourd’hui, monter sur la montagne, c’est faire le choix de prendre du temps pour Dieu, dans le silence et la prière. Du temps mis à part dans la journée ou la semaine, où nous laissons momentanément nos activités pour recevoir une Parole de Vie de la part du Seigneur. «Nous avons besoin de trouver Dieu, mais on ne peut le trouver au milieu du bruit et de l’agitation», écrivait Mère Térésa. «Dieu est l’ami du silence. Plus l’on reçoit dans sa prière silencieuse, plus l’on peut donner dans sa vie active. L’essentiel n’est pas ce que nous disons, mais ce que Dieu nous dit». Choisir de monter sur la montagne, un beau défi qui colle particulièrement bien avec ce long week-end d’Ascension!
Noémie Rakotoarison,
pasteure