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Accueil » A la Une » La bouée de l’emporter

La bouée de l’emporter

Carmen Mora 3 décembre 2020 8 h 00 min Pas de commentaire

Après avoir subi de plein fouet la première vague, les restaurateurs combiers ont cette fois-ci, pu se préparer pour affronter sous les meilleurs auspices cette deuxième vague, mettant tous leurs œufs, ou presque, sur le take-away. Comment s’en sont-ils sortis, maintenant que le bout du tunnel est annoncé pour le
10 décembre?

Plus d’offres

Contrairement à la première fermeture, la plupart des restaurants ont gardé un semblant d’activité en misant sur l’emporter afin de ne pas mettre définitivement la clé sous la porte. La multiplication de l’offre n’a pas été suivie partout par celle de la demande «Cette fois-ci ça n’a pas trop marché, indique Sylviane Biaggi du Restaurant du Lac, tout le monde l’a fait, forcément ça divise la clientèle». Au Comptoir du Bœuf, Nicolas Deschamps, gérant, l’affirme «ça reste quand même très léger, ça paye les factures mais j’ai mis tout mon personnel en RHT, je suis le seul à travailler». Pour Le Bellevue Le Rocheray «on avait déjà fait ça la dernière fois, indique David Guillot, gérant, ce n’est pas concluant mais nécessaire en attendant le redémarrage. La dynamique est différente, il y a plus d’offres et les cantines d’entreprises sont fonctionnelles: on a moins de demandes et les gens ressentent moins le besoin de sortir. Mais on trouve des idées et on reste actifs sur les réseaux sociaux, ça marche bien.»

Pas concluant

Même son de cloche du côté de l’Hôtel de Ville du Lieu, Gabriela Moisa, gérante, confirme «ce n’est vraiment pas concluant au niveau financier, mais ça permet de continuer à voir des gens. On attend la réouverture le 10! On a vraiment de la chance car on travaille en famille et on a un employé… mais faudrait pas que ça dure!» Pas d’employés, travail en famille, c’est aussi le cas de l’Hôtel Restaurant du Cygne, Léa Blunschi, gérante indique «on prend au jour le jour, ça nous a aidé à rester à flot, la chasse marche bien». Chez Lily, au Brassus Lily Tejo confesse «on fait environ 20% de ce que l’on fait d’habitude. Nos employés sont en RHT, pour le moment on tient le coup».

«La boucherie nous aide beaucoup en ce moment, vu qu’on fait de l’emporter toute l’année, raconte pour sa part Christophe Vaney, de Eva’s Restauration. Malgré une grosse baisse de chiffre d’affaire cette année, on arrive à rester à flots. Je reste confiant, j’espère que les fêtes vont nous apporter du boulot!»

10 décembre, délivrance?

Le cahier spécial FAVJ a fait des heureux «On a vu une différence avec les annonces de la FAVJ, continue Lily Tejo, le vendredi il y a nettement plus de monde!» « Chez nous, c’est le jour de sortie de la FAVJ qu’on voit plus de commandes arriver, midi et soir. On attend avec impatience les frontaliers, puisqu’ils ne peuvent aller nulle part», indique Nicolas Deschamps du Comptoir du Bœuf. «On prend les réservations pour le 10 depuis l’annonce de la réouverture, dit de son côté Sylviane Biaggi, on reste positif, nos clients sont là avec nous depuis près de
20 ans! On ne peut pas aller à l’encontre des décisions, on est en santé, tout va bien, c’est juste une année comme ça!» «Ça fait du bien de se sentir accompagnés, dit David Guillot pour le Bellevue, c’est important pour nous.» En tous cas, tous sont unanimes sur leur conclusion «On sera au rendez-vous le 10 décembre!»

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Avec un soupçon de communication, une pincée de marketing agrémenté d’une bonne dose de journalisme dans ses bagages, cette parisienne troque le métro et les immeubles haut-perchés pour le lac et les forêts de La Vallée de Joux. Le journal local lui fait du pied et c’est sans concession qu’elle découvre et succombe aux charmes de la vie combière.
Email : carmen@favj.ch

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