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«Faire sa place au soleil», tout le monde en rêve! Mais à quel prix!
Trajet épuisant vu l’éloignement, la chaleur suffocante, les bouchons de 14 kilomètres au Gothard, les parkings et les plages bondé.e.s, les prix plus «assaisonnés» que les lasagnes à la viande de cheval…
A ces gigantesques transhumances vacancières éprouvantes pour la santé et pour le porte-monnaie, je préfère un «art de vivre», dans un cadre de proximité, de beauté, de tranquillité: un luxe à portée… demain, en famille, avec des amis? Les offres, aussi nombreuses que variées, valent «le coût»! Jugez plutôt, parmi cette liste non exhaustive:
– une mini croisière reposante à souhait, en CAPRICE, embarcation pittoresque, partiellement décapotable, magnifiquement restaurée sous l’impulsion radicale d’un Christian Golay, toujours aussi vert, avec un rouge pétant (que ne dédaignerait pas un socialiste bon teint!), des cousins de classe et la complicité de… quelques chamois (de l’Office du Tourisme?), mini croisière à un prix abordable de surcroît.
– Ou en «pédal-eau», ou en paddle, pour les inconditionnel.le.s du développement durable, ou manquant de liquidité(s)…
– une initiation à la planche à voile, un défi aquatique dans le vent, sans nuisances sonores et tellement accessible, vu l’altitude 1004(m)
– une rando agrémentée de roestis croquants dans une buvette d’alpage craquante par son accueil, sa simplicité, ses produits locaux de circuit court, ou par la fondue onctueuse de l’«Adam» de Vaulion, à la moustache importée toujours finement taillée, qui atteint des sommets (la fondue, pas la moustache!)
– une visite animalière dans les grands espaces de Juraparc, pour admirer majestueux bisons d’Amérique, ours bien léchés et loups toujours aussi impressionnants, connus comme «le Loup Blanc», courageux visionnaire fondateur du site, fidèlement soutenu par sa femme Loulette, et que je remercie
– à l’abri de la pluie, et/ou rafraîchissante par temps de canicule, un parcours stupéfiant dans les entrailles de la terre que nous offrent les Grottes de Vallorbe parmi les plus belles d’Europe, fort bien mises en valeur tant dans leur taille que dans leur richesse
– …
A tel point que je ne me fais plus de soucis pour savoir si j’irai au PARADIS: j’y vis déjà, reconnaissant de l’émerveillement qu’il nous procure, grâce à une nature calme, généreuse et miraculeusement préservée! OUI; UN ART DE VIVRE INESPÉRÉ en ces temps turbulents sanitairement et météorologiquement parlant. Alors, toutes bonnes balades combières à vous toutes et tous…
Frank Paillard, Les Charbonnières
(non sponsorisé par son homonyme de l’Office du Tourisme!)