Si tout le monde pouvait écrire ça, si tout le monde pouvait vivre ça dans cette époque actuelle entre inertie et turbulences, pour recevoir en finalité, un GROS COUP SUR LA PATATE de tous les côtés à la fois.
Si tout le monde pouvait vivre sa vie dans le style « LA PASSION CONTINUE EN ARC-EN-CIEL », on arriverait tout simplement aux titres de ma trilogie et de se poser la question qui a immédiatement pour réponse une origine qui se situe le 18 septembre 1971, et de se dire « si tout le monde pouvait écrire ça », 50 ans plus tard, ce 18 septembre 2021 pour un magnifique arc-en-ciel qui soudain se transforme en OR…(noces d’or), là on arrive à cette belle et extraordinaire histoire extraite de mon livre 2021 qui vient de paraître et qui comporte entre autres le chapitre « Dodo la perle de nos 50 années de vie commune ».
Si tout le monde pouvait écrire ça avec la même passion que moi ? Alors voilà cette histoire qui est la mienne dans laquelle rien n’est inventé, elle est mon histoire, celle de nos 50 ans de vie à deux.
Ecrire avec mon cœur, le penser et le dévoiler peut paraître présomptueux, rassurez-vous, je l’exprime avec sincérité, et en assume sa totalité, quoi que l’on pense, c’est la vérité. La Femme idéale, c’est toujours et encore Ma Femme. Elle le sera pour toujours. Voilà le pourquoi de ce rappel si précieux de ma vie et de sa totale réussite.
AIMER CE QUE L’ON FAIT ET NON FAIRE CE QUE L’ON AIME, AIMER CE QUE L’ON A
J’ai épousé une PERLE. Nous nous sommes forgés un écrin de couple au fil des ans et du temps. Malgré toutes ces années nous continuons à nous « façonner » en permanence. Avec les années qui passent « l’œuvre » se remodèle, s’améliore toujours à la recherche non pas d’une improbable perfection, mais tout simplement d’avoir ce but immuable que le futur est une perpétuelle et passionnante raison de vivre. La vie à deux est un ensemble très complexe dont la réussite ne dépend que de nous, les événements de « l’extérieur » n’étant que la possibilité de conforter notre union, alors que trop souvent ailleurs,… hélas, ça sépare ! Dans une vie, ils ne manquent pas ! Je le pense, je le dis, je l’écris :
J’ai épousé cette Femme qui recherche en permanence une beauté naturelle, pas forcément à celle que vous pensez, moi je pense à la beauté dans son ensemble. Elle est la Femme qui m’attire comme un aimant.
Epouse d’une grande subtilité dans l’Art culinaire. Elle m’étonne, me surprend en permanence, toujours à la recherche d’une nouveauté dans l’une de ses deux armoires pleines à craquer de livres, et fiches manuscrites de recettes. Rien n’y fait, elle en compose encore, en fonction des invités, comme pour moi. Elle cherche, recherche, améliore encore. Une journée en cuisine pour surprendre ne l’impressionne pas, le régal du repas n’en sera que meilleur. Je souligne au passage qu’Alice, sa maman que j’ai eu l’honneur de connaître pendant 35 ans, ne m’a jamais fait deux fois le même repas, toujours une spécialité, pour « annuler » l’effet du déjà consommé ! Sa fille donc, est tombée dans la potion ! En prime, une grande diversité d’excellents mets dits « de régime », mais pas tous, qui nous remplissent l’estomac, diététiquement équilibrés, heureusement pour moi ! Son plaisir de la table est magique, un lieu de rassemblement, de partage, aussi à deux. Toutes et tous, nous lui disons : Bravo Top Chef !
J’ai épousé cette Femme bricoleuse. Rien ne lui fait peur, elle touche à tout avec une infinie précision, parfois, elle exagère un peu, « victime » de ne pas avoir su poser son tricot, broderie, couture, dans le « délai » imparti, quelques douleurs articulaires la remettant à l’ordre pour une courte pause ! Le talent l’imprègne, comme par exemple un habit qu’elle ne trouve pas en commerce, alors, patron, ciseaux, machine à coudre, génie créatif… et me dévoile sa réussite du jour ! Ses patchworks créés à partir des « restes », de pures beautés en toutes dimensions, et de magnifiques couvre-lits ! La peinture sur porcelaine, pour elle qui ne dessine pas mais recopie, là, je vous vois venir, « mais elle fait quoi » ? Avec bonheur elle met en couleurs, ici se trouve toute la difficulté. Ses oiseaux, fleurs, têtes de vaches, et autres genres de créations sont de parfaites réussites aux mille détails, un émerveillement pour le regard. Elle est aussi parfois mon conseiller dans les réflexions de futures créations.
Son amour particulier de donner à nos appartements de Nyon et des Charbonnières (location de loisirs et vacances) révèle un perfectionnisme chaleureux non-exagéré, invitant au bonheur d’y vivre et recevoir des convives.
Les années s’écoulant nous transforment. Avoir la chance de fusionner amour et tendresse en amour-passion, cela par un simple regard, impossible de vous l’expliquer, car vous ne pouvez que constater l’unisson de notre union commencée le 18 septembre 1966 par une amitié grandissante, pour se transposer en amour fusionnel par notre mariage le 18 septembre 1971.
J’ai épousé cette femme aimant sa famille avec une force et une intensité exceptionnelle, toujours prête en cas de besoins, quitte à y laisser parfois un peu de sa santé, ce que je constate discrètement. Donner, partager, aider, aimer, étant sa façon de vivre. Elle est merveilleuse, tout simplement !
Certes, elle n’a pas toujours raison, moi non plus, elle a parfois tort, moi aussi, la finalité étant d’aller et regarder dans la même direction, c’est la marche du couple.
Que dire de cette épouse toujours présente dans mes incertitudes, et mes énormes répétitifs soucis de santé, comme ça a été le cas il y a quelques années. Des douleurs insupportables 24/24 heures. (Et même plus !). Toujours présente ma Dominique, je l’ai vu souffrir de me voir souffrir, toujours là ma Dodo, lors de ma détresse totale, toujours là ma Femme ! Le miracle est arrivé, un médicament jusqu’alors interdit en Suisse (vive le lobby de nos chers fabricants), une rhumatologue compétente et tenace, additionnée d’un médecin de famille efficace, une fabuleuse épouse : Merci à mes docteurs Carole Medinger, Daniel Chervet, et toi MA PERLE Dominique.
« Tout simplement », j’ai épousé La Femme en permanence « en quatre » pour recevoir dignement nos grands-parents, parents, (maintenant tous disparus), filles, beau-fils, copains, compagnons, petits-enfants, autres membres de la famille, l’ensemble de nos amitiés, avec une joie particulière et un sens raffiné de la décoration. La perfection au féminin.
J’ai épousé la femme qui est magique dans tout et pour tout, la femme idéale, l’épouse à qui je dis encore
MERCI, JE T’AIME
C’est la fin de cette histoire : SI TOUT LE MONDE POUVAIT L’ECRIRE.
Claude-André Depallens
18 septembre 2021